Titre | L'autopsie psychologique : applications cliniques et juridiques | |
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Auteur | Patrick Desaive | |
Revue | Cahiers de psychologie clinique | |
Numéro | no 47, 2016/2 Criminologie clinique | |
Rubrique / Thématique | Singularités des cliniques criminologiques |
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Page | 75-94 | |
Résumé |
L' « autopsie psychologique » est née en 1958 dans le comté de Los Angeles. Elle est le fruit d'une collaboration entre les services du coroner et le Centre pour la prévention du suicide, dirigé par Edwin Shneidman.Sa fonction première était d'aider les services judiciaires à déterminer l'origine d'un décès (naturelle, accidentelle, suicide ou homicide) en recueillant toutes les informations disponibles sur la victime.Le protocole initial visait à décrire la victime dans tous les domaines : social, médical, psychologique et relationnel en proposant une lecture clinique expliquant la séquence d'évènements ayant conduit au suicide.Par la suite, l'autopsie psychologique est devenue le « gold standard » pour l'étude du suicide et in fine la mise en place de politiques de prévention. De nombreux chercheurs plaident pour une meilleure standardisation des protocoles. Le but est de minimiser les biais d'information inhérent à toute analyse comportementale post-mortem.Il existe aussi une controverse quant à la méthodologie qualitative ou quantitative qui sous-tend les études sur le suicide. Les résultats obtenus débouchent en effet sur des politiques de prévention différentes.Enfin, l'autopsie psychologique a vu son usage étendu dans le domaine judiciaire Anglo-Saxon. Aux États-Unis, elle est utilisée pour déterminer l'état mental du suicidé ou la chaîne d'événement ayant causé le suicide. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Résumé anglais |
The psychological autopsy: clinical and judicial applications The “psychological autopsy” was born in 1958 in the county of Los Angeles. It is the fruit of a collaboration between the coroner's services and the Centre for Suicide Prevention, managed by Edwin Shneidman.Its first function was to help judicial services to determine the origin of a death (natural, accidental, suicide or homicide) by gathering all available data about the victim.The initial protocol aimed at describing the victim in all domains: social, medical, psychological and in human relations by proposing a clinical reading explaining the sequence of events having led to suicide.Afterwards, the psychological autopsy has become the “golden standard” for the study of suicide and ultimately the establishing of prevention policies. Many researchers plead for a better standardization of protocols. The objective is to minimize the information bias that is inherent to any post-mortem behavioral analysis.There is also a controversy regarding the qualitative or quantitative methodology that underlies studies on suicide. Indeed, the obtained results lead to different prevention policies.Finally, the psychological autopsy has seen its usage extended to the Anglo-Saxon judicial field. In the United States, it is used to determine the mental state of the person who has committed suicide or the string of events having brought about the suicide. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Article en ligne | http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=CPC_047_0075 |