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Titre L'histoire économique au futur
Auteur Claire Lemercier
Mir@bel Revue Tracés
Numéro Hors-série no 16, 2016/2 Hors-série 2016. Traduire et introduire
Rubrique / Thématique
L'histoire économique est-elle morte ?
Page 151-164
Résumé Cet article contribue à une discussion des thèses présentées par Francesco Boldizzoni dans The Poverty of Clio, au regard notamment de récents travaux en histoire économique et en sociologie économique, francophones et anglophones. L'auteure discute tout d'abord du rôle causal que Boldizzoni attribue à la « culture ». Elle évoque les difficultés que présente l'observation des rationalités économiques passées et insiste sur l'idée d'une tension entre différents types de rationalité, à chaque période – plutôt que d'un mouvement historique qui irait d'objectifs principalement non économiques à une rationalité économique. Elle centre ensuite son propos sur la construction des marchés comme l'un des thèmes à privilégier pour le développement d'un dialogue plus serré entre histoire et sociologie. Elle souligne notamment que, pour les marchés contemporains, les études ont nuancé l'idée qu'ils seraient essentiellement impersonnels et équilibrés par des prix.
Source : Éditeur (via Cairn.info)
Résumé anglais This paper comments on Francesco Boldizzoni's The Poverty of Clio in the context of the recent French-speaking literature in economic history and economic sociology. Boldizzoni's argument about the concept of « culture », understood as a seemingly ultimate cause of economic phenomena, is discussed. Past rationalities, according to the literature, are difficult to analyse : the author insists on the permanent tension between different versions of economic rationality at each time period, as opposed to the conception of an evolution from the culturally embedded to the homo economicus. The author finally focuses on recent scholarship on the social construction of markets as one of the most promising bridges between economic history and economic sociology. For contemporary markets, the author argues, studies have substantially revised the idea that contemporary markets are impersonal and their equilibrium price-based.
Source : Éditeur (via Cairn.info)
Article en ligne http://traces.revues.org/6592