Titre | La propriété reconstruite : conflits sociaux et catégories juridiques | |
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Auteur | Maria Rosaria Marella | |
Revue | Tracés | |
Numéro | Hors-série no 16, 2016/2 Hors-série 2016. Traduire et introduire | |
Rubrique / Thématique | L'Italie des biens communs |
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Page | 195-210 | |
Résumé |
Cet article est à la fois une introduction générale à la question des communs, comme mouvement sociopolitique qui anime l'Italie contemporaine, et une réflexion sur l'évolution des catégories juridiques que ces mouvements suscitent. Pour l'auteur, le commun est avant tout une invitation à penser au-delà des oppositions conceptuelles qui structurent le droit moderne, surtout dans sa formalisation sous forme de codes. Public et privé, État et personne, mais aussi nature et culture, forment en effet l'armature d'une pensée philosophique et juridique qui tend à être mise à distance par des expériences politiques nouvelles, qui reflètent l'épuisement de ces oppositions structurelles. L'imagination sociale et l'élaboration de concepts juridiques apparaissent donc comme les deux faces d'un mouvement historique au cours duquel la naturalisation du paradigme propriétaire s'effondre, laissant ouverte la mise en place d'un véritable droit des communs. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Résumé anglais |
This paper first introduces the question of the commons, as a social and political movement in contemporary Italy, and secondly reflects on the evolution of legal categories in reaction to these social movements. For the author, the commons are above all else an opportunity to think beyond the conceptual oppositions which order modern law, especially in its formalization in codes. The opposition between public and private, the state and the individual but also nature and culture are the bases of a philosophical and legal framework which is being increasingly rejected by new political experiments, which contribute to undermining these structural oppositions. Social imagination and the production of legal concepts appear as the two faces of a historical movement, in which the naturalization of the property paradigm collapses, opening the way for the development of a proper law of the commons. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Article en ligne | http://traces.revues.org/6624 |