| Titre | Beyond interest and limits of international comparison of performances: on the social construction of ‘knowledge for policy' | |
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| Auteur | Luís Miguel Carvalho | |
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Revue | Education et sociétés |
| Numéro | no 29, 2012 L'Europe : une mise en ordre cognitive ? | |
| Rubrique / Thématique | Varia |
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| Page | 157-171 | |
| Résumé |
L'article traite de la Comparaison Internationale des Performances (CIP en rapprochant deux phénomènes : la création du concept de knowledge for policy –qui appelle l'utilisation des connaissances scientifiques dans la gouvernance– et la confiance des États à des organismes internationaux pour l'observation et la décision sur les systèmes éducatifs nationaux. Il examine la production et la diffusion transnationale des CIP comme des éléments cruciaux, voire naturels, dans le débat public et les orientations politiques en éducation. Le programme PISA, mené par l'OCDE est pris comme exemple et l'auteur met en avant deux enjeux majeurs issus de son étude et en lien avec le débat sur la prépondérance supposée de la CIP sur les politiques éducatives. Il souligne qu'une utilisation divergente des données et des idées issues de PISA va de pair avec une convergence vers leur utilisation régulière par les États pour leur politiques et le débat public. Comme d'autres CIP, PISA est porteur de culpabilité et en produit. Ainsi des chiffres peu flatteurs encouragent chez les acteurs politiques nationaux le besoin de changer. Les dirigeants peuvent rendre légitimes les questions soulevées et la réponse qu'ils y apportent en se servant du label “connaissance experte indépendante” des organismes internationaux. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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| Résumé anglais |
This paper discusses ‘international comparison of performances' (ICP) bringing together two topics: the making of ‘knowledge for policy' and the States' current trust on international organizations and their technologies for the monitoring of national education systems. The central purpose is to examine the processes and the meanings that support the production and the transnational circulation of ICP as crucial, and almost naturalized, elements for contemporary policy-making and public debates on educational issues. The Programme for International Student Assessment (PISA), carried out by the OECD, is taken as an example of ICP. This paper brings to the fore two major footprints from studying the production and circulation of PISA. They are related with the discussion of the apparent centrality achieved by ICP in education policy issues. It underlines that divergent uses of data and ideas provided by the Programme go hand-in-hand with convergence towards its regular use in policy-making and in public debates. Like others ICP, PISA is a carrier of guilt and produces guilt. “Norm and standard” tools operate through the culpability and the responsibility that they carry to national spaces and agencies. But their strength rests also on the hope they create. Thus, the uncomfortable numbers that bring “blaming and shaming” to the national policy spheres and actors also convey to them the encouragement of regularly having in hands the ‘need to change' flag. The actant allows them to legitimise policy problems and solutions with the “independent expert knowledge” marker. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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| Article en ligne | http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=ES_029_0157 |
