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Titre The level and structure of CEO compensation: Does ownership matter?
Auteur Lionel Almeida
Mir@bel Revue Revue d'économie politique
Numéro volume 124, no 4, juillet-août 2014 LXIIe congrès annuel de l'AFSE, 2013
Page 653-666
Résumé Dans cet article, nous étudions l'influence de la structure de l'actionnariat sur la détermination de la rémunération des dirigeants. A cette fin, nous constituons une base de données sur la structure d'actionnariat et la rémunération des dirigeants pour 104 entreprises françaises cotées du SBF120 sur une période allant de 2005 à 2012. L'actionnariat est catégorisé selon deux principaux critères qui sont le degré d'engagement et l'horizon de placement. Les résultats apportent plusieurs conclusions. D'abord, la rémunération fixe du dirigeant est d'autant plus élevée que les actionnaires sont peu engagés dans le contrôle de l'entreprise ; la rémunération fixe ressort finalement comme une mesure du degré de délégation faite au dirigeant. Ensuite, la rémunération variable est liée à l'horizon de placement des actionnaires : le poids de la rémunération variable et sa sensibilité aux performances comptables et financières annuelles sont d'autant plus élevés que l'actionnariat est orienté vers le court-terme. Enfin, la rémunération dite de long terme (en actions, stock-options) est pratiquée de façon similaire par quasiment tous les types d'actionnariat mais sa variation annuelle est d'autant plus sensible aux performances comptables et financières que l'actionnariat est peu engagé et orienté vers le court-terme. Ces résultats tendent à montrer que les prescriptions de la théorie de l'agence en matière de rémunération des dirigeants sont essentiellement appliquées par les actionnaires peu engagés et de court-terme.
Source : Éditeur (via Cairn.info)
Résumé anglais The aim of this paper is to determine whether the structure of ownership of a firm matters for determining the compensation of its CEO. To do that, we construct a database containing the structure of ownership as well as the CEO compensation for 104 French firms listed in the SBF120 index on a period spanning from 2005 to 2012. Ownership is categorized according to two main criteria: the degree of involvement and the investment horizon of shareholders. The results show that the less involved the shareholders are into the control of the company, the higher the CEO salary will be. The salary appears eventually as a measure of the degree of delegation to the CEO. Secondly, we find that bonuses are related to the time horizon of shareholders: the more short-term oriented shareholders are, the higher the weight of bonuses and the more sensitive to annual accounting and financial performance of the company they will be. Thirdly, equity-based compensation is used evenly by almost all types of shareholders, but the annual sensitivity to accounting and financial performance is higher for less involved and short-term investors. Eventually, our results show that agency theory prescriptions about CEO compensation are mostly applied by short-term and less involved shareholders.
Source : Éditeur (via Cairn.info)
Article en ligne http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=REDP_244_0653