Titre | La poterie en Nouvelle-Guinée : savoir-faire et transmission des techniques | |
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Auteur | Anne-Marie Petrequin, Pierre Petrequin | |
Revue | Journal de la Société des Océanistes | |
Numéro | no 108, 1999 | |
Rubrique / Thématique | Articles |
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Page | 71-101 | |
Résumé |
Aujourd'hui en Nouvelle-Guinée et dans les Moluques, la très grande diversité des techniques utilisées pour façonner des poteries souvent de même forme est un phénomène rarement observé ailleurs ; les variantes de montage y sont presque infinies, à l'image de la diversité culturelle de ces régions. Les auteurs abordent la question de la complexité technique en se plaçant du point de vue des potiers eux-mêmes, en termes de savoir-faire, de compétence et de difficulté d'apprentissage. En d'autres termes, cette étude se fonde sur les caractères discrets du montage céramique et ne privilégie plus uniquement l'approche stylistique des formes et des décors. Il apparaît que les céramiques en Nouvelle-Guinée peuvent être classées en différents groupes, en fonction de leur degré de proximité technique. L'étude spatiale de ces groupes suggère plusieurs évolutions : la transformation de la poterie Lapita après sa disparition en tant que marqueur identitaire, des contacts maritimes intenses avec les îles de l'Indonésie orientale et enfin des phénomènes de transmission de la céramique par imitation et simplification en direction de l'intérieur des terres. Source : Éditeur (via Persée) |
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Résumé anglais |
Today in New Guinea and the Moluccas, the large diversity of pottery techniques, often used for the production of a single shape of pot, is a phenomenon rarely observed elsewhere; variations in pottery manufacture are almost innumerable, to the image of the cultural diversity in these areas. The authors tackle the question of technical complexity, looking at things from the potter' s point of view, in terms of know-how, technical skill and difficulty for apprenticeship. In other words, this study is founded on discrete features of pottery manufacture, rather than on a stylistic approach of shapes and decorations. It appears that pots in New Guinea can be classified in different groups, in relation with the degree of technical relationships; the spatial distribution of these technical groups suggest different evolutions: modification of Lapita pottery after its disappearing as identity sign, intense maritime contacts with eastern Indonesian islands and, finally, transmission of pottery techniques by the means of imitation and simplification, in the inland direction. Source : Éditeur (via Persée) |
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Article en ligne | http://www.persee.fr/doc/jso_0300-953x_1999_num_108_1_2080 |