Titre | Genèses de La Fin du monde de De Martino | |
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Auteur | Carlo Ginzburg | |
Revue | Gradhiva : revue d'anthropologie et de muséologie | |
Numéro | no 23, 2016 Collections mixtes | |
Rubrique / Thématique | Études et essais |
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Page | 194-213 | |
Résumé |
Cet article analyse le dernier projet de recherche, inachevé, d'Ernesto De Martino : ses notes parues sous le titre La Fin du monde dans une édition posthume. Nous remontons ici aux sources lointaines du projet, au moment où est conçu Le Monde magique, dans les années 1940, alors que De Martino découvre les travaux de Sergueï Shirokogoroff sur les chamanes toungouses et – à travers Wilhelm Emil Mühlmann, chercheur nazi en folklore et en anthropologie – la pensée de Martin Heidegger. C'est dans ce contexte que De Martino élabore sa thèse fondamentale sur la perte de la présence. Mais c'est seulement au début des années 1960 que celle-ci est reliée au thème de la fin du monde, grâce à un film, ou plutôt aux dernières minutes d'un film : L'Éclipse (1962) de Michelangelo Antonioni. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Résumé anglais |
This article analyses Ernesto de Martino's unfinished final research project. His notes from the project were published posthumously under the title The End of the World. The article goes right back to the distant sources of the project, when Primitive Magic was conceived in the 1940s and when De Martino was discovering the works of Sergei Shirokogoroff on the Tungusic shamans and – through Wilhelm Mühlmann, a Nazi researcher in folklore and anthropology – Martin Heidegger's thinking. This was the context in which De Martino developed his fundamental thesis on the loss of presence. It was not until the beginning of the 1960s, however, that his thesis became linked to the theme of the end of the world through Michelangelo Antonioni's 1962 film – or rather the closing minutes of it – The Eclipse. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Article en ligne | http://journals.openedition.org/gradhiva/3187 |