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Titre La signification des métamorphoses du défunt en Egypte ancienne (d'après les « Textes des Sarcophages » ± 2200 à 1800 av. J.-C)
Auteur Max Guilmot
Mir@bel Revue Revue de l'histoire des religions
Numéro tome 175, n°1, 1969
Page 5-16
Résumé Les « Textes des Sarcophages » — qui datent de la première Période Intermédiaire et du Moyen Empire ( ± 2200 à 1800 av. notre ère), et qui n'ont pas encore été complètement traduits — promettent au défunt un extraordinaire pouvoir : à son gré, il pourra choisir ses « transformations » ("kheperou") et prendre la forme d'un oiseau ou celle d'un serpent. Voilà un grand mystère. D'excellents égyptologues (E. Naville, H. Kees, E. Drioton, J. Sainte Fare Garnot) considèrent ces métamorphoses comme des « apparences », des « illusions magiques » que crée le mort pour échapper aux dangers de l'Au-delà. Cette interprétation est-elle toujours valable ? La lecture des Textes des Sarcophages révèle que certaines métamorphoses ont une autre signification, bien plus importante que celle de simples déguisements : elles permettent au défunt, grâce à des mutations conquérantes, de devenir le détenteur de la puissance suprême, celle de l'Univers. La conception classique de l'Au-delà s'en trouvera grandement modifiée, et aussi, d'une manière certaine, quelques vues traditionnelles sur la mentalité religieuse de l'Egypte ancienne.
Source : Éditeur (via Persée)
Article en ligne http://www.persee.fr/doc/rhr_0035-1423_1969_num_175_1_9393