Titre | Le « Miroir des simples âmes » et la « secte » du Libre Esprit | |
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Auteur | J. Orcibal | |
Revue | Revue de l'histoire des religions | |
Numéro | tome 176, n°1, 1969 | |
Page | 35-60 | |
Résumé |
Mlle Guarnieri vient de publier le plus ancien texte mystique connu en français et elle en a identifié l'auteur, M. Porete, brûlée en 1310. Elle le considère comme un manifeste de la «secte» du Libre Esprit sur laquelle elle apporte de nombreux documents. Cependant, le sens de ces pièces est souvent ambigu et le "Miroir" a eu une large diffusion dans des milieux orthodoxes. Après avoir rattaché l'oeuvre à la lyrique courtoise féminine, le présent article souligne que la doctrine en est souvent irréprochable. Il n'est pas jusqu'aux hardiesses de la description de la « vie anéantie » et de la « vie clarifiée » qui ne se retrouvent chez les grandes béguines de langue thioise. Elles se rattachent à la spiritualité orientale par l'intermédiaire de Guillaume de Saint-Thierry. L'opposition de "sainte Eglise la grand" à la hiérarchie et la diffusion imprudente du "Miroir" posent des problèmes qui ne paraissent pas encore pouvoir être résolus. Source : Éditeur (via Persée) |
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Article en ligne | http://www.persee.fr/doc/rhr_0035-1423_1969_num_176_1_9487 |