Titre | La sexualité et les confesseurs à l'époque moderne | |
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Auteur | Marcel Bernos | |
Revue | Revue de l'histoire des religions | |
Numéro | tome 209, n°4, 1992 Famille, religion, sexualité. | |
Page | 413-426 | |
Résumé |
La sexualité préoccupe moins les confesseurs qu'on ne l'affirme. La morale de l'Eglise repose sur des critères simples : elle reconnaît un « instinct » sexuel, mais la licéité de son exercice n'est admise que dans le cadre conjugal, et à condition qu'il ne s'oppose pas à la finalité procréatrice de l'acte. La gravité du péché sexuel est déterminée par une « grille » de cas possibles, plus ou moins aggravés par les circonstances, mais aussi selon la sévérité de l'école de théologie morale à laquelle appartient le confesseur. Le plus inquiétant dans « le sexuel », et de là l'ambiguïté du plaisir, c'est qu'il est la porte ouverte à la passion, donc à la dé-raison. Source : Éditeur (via Persée) |
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Résumé anglais |
Sexuality and confessors in the Modem Period. Sexuality is less of a preoccupation among confessors than has been ascertained. The Church's morality is based on simple criteria : it recognizes the « sexual » instinct, but only accepts it as lawful within the confines of marriage and on condition thai it does not contravene the procreative purpose of the sexual act. The seriousness of a sexual sin is determined by a « scale » of possible cases, more or less aggravated depending on the circumstances, and the severity of the school of moral theology to which the confessor adheres. What causes most concern about « sexual matters » and hence the ambiguousness of pleasure, is that it opens wide the doors to passion and therefore insanity. Source : Éditeur (via Persée) |
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Article en ligne | http://www.persee.fr/doc/rhr_0035-1423_1992_num_209_4_1515 |