Contenu de l'article

Titre Rodney Stark et la sociologie religieuse américaine
Auteur Frédéric Schwindt
Mir@bel Revue Revue de l'histoire des religions
Numéro tome 224, n°1, 2007
Rubrique / Thématique
Varia
Page 61-81
Résumé Après avoir vanté la sécularisation irrémédiable des sociétés modernes, les médias ne parlent plus aujourd'hui que du retour de Dieu. L'école incarnée par le sociologue américain Rodney Stark analyse différemment la situation. Dans la lignée de Max Weber, il est un des rares scientifiques à tenter encore de vastes synthèses du phénomène religieux. Il est aussi l'initiateur de travaux empiriques comme celui où il a montré que les États-Unis n'étaient pas, au départ, une société très religieuse. Peu connu en France, au contraire du monde anglo-saxon ou de l'Italie, Rodney Stark doit en partie cette désaffection à sa critique de la théorie de la sécularisation, mais aussi à l'utilisation de concepts comme le choix rationnel, la notion de tension ou l'économie de l'offre.
Source : Éditeur (via OpenEdition Journals)
Résumé anglais Medias used to praise the secularization of modern societies. Now they only deal with the coming back of God. The school which is embodied by American sociologist Rodney Stark analyses the situation in a different way. He follows the lead of Max Weber, and he is the one of the few scientists who dare analyze the religious topic. He is also the man who began important works, such as highlighting that the United States society was not born religious. Unlike English-speaking or Italian people, the French have barely heard about Rodney Stark. The rejection is partly due to criticism of the secularization theory. On the other hand, it is also linked with his using concepts like rational choices, tension and the offer economy.
Source : Éditeur (via OpenEdition Journals)
Article en ligne http://rhr.revues.org/5235