Titre | Mary Ward et sa Compagnie de Jésus au féminin dans l'Angleterre de la Contre-Réforme | |
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Auteur | Laurence Lux-Sterritt | |
Revue | Revue de l'histoire des religions | |
Numéro | tome 225, n°3, 2008 | |
Rubrique / Thématique | Varia |
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Page | 393-414 | |
Résumé |
Insolite reflet de la querelle des femmes qui occupe les érudits, la polémique cléricale autour de l'Institut catholique fondé en 1611 par Mary Ward (1585-1645) tente de déterminer si ces étranges religieuses, qui se veulent missionnaires, sont les émissaires de Dieu ou les agents du mal. Tandis que leurs amis louent leur vertu, leurs nombreux ennemis contestent la probité de ces femmes qu'ils pensent corrompues. Leur vocation ne leur semble pas divine, mais maléfique, et l'innovation d'une Compagnie de Jésus au féminin, usurpant l'autorité cléricale, est la preuve de leur déviance. Convaincu, Urbain VIII éradique l'Institut en 1631 et le déclare nuisible à l'Église. Source : Éditeur (via OpenEdition Journals) |
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Résumé anglais |
Peculiarly echoing the ongoing "querelle des femmes", the clerical polemic which developed around the catholic Institute founded in 1611 by Mary Ward (1585-1645) pondered whether these unusual missionary nuns could in fact be considered as Soldiers of God. Whereas their friends hailed them as saints and mystics of angelic virtue, their many enemies questioned the probity of these women, whom they viewed, by their very nature, as corrupted. Their novel vocation seemed evil rather than divinely inspired, and their deviance was believed to be illustrated in their Society of Jesus for women, which usurped clerical authority. In 1631, these arguments convinced Urban VIII, who eradicated the Institute, declaring it harmful to the Church. Source : Éditeur (via OpenEdition Journals) |
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Article en ligne | http://rhr.revues.org/6873 |