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Titre Managing Sovereignty : The World Bank And Development in Sub-Saharan Africa
Auteur David Williams
Mir@bel Revue Mondes en développement
Numéro no 123, 2003/3 Souveraineté et sous-développement en Afrique
Page 5-21
Résumé Gérer la souveraineté: La Banque mondiale et le développement en Afrique sub-saharienneAu coeur du concept de souveraineté se trouve une tension. D'un côté, la souveraineté promet autonomie et liberté collectives. De l'autre, elle impose des obligations aux Etats, parmi lesquelles l'attente qu'ils élaborent et mènent à bien un projet national de développement. Les Etats d'Afrique ont acquis ces deux dimensions de la souveraineté avec leur indépendance. Leur faillite à ce jour à mener leur population à un niveau supérieur de développement, a eu pour conséquence une augmentation des activités et de l'immixtion des pays et organismes donateurs dans leurs administrations. En conséquence, leur souveraineté s'est trouvée sérieusement compromise. Ils ont perdu le peu de contrôle qu'ils exerçaient déjà sur leur développement. Mais ce contrôle n'a pas été transféré aux donateurs. Aucun organisme n'a vraiment remplacé l'état comme véhicule central de direction et de contrôle du projet de développement, avec comme résultat un processus d'élaboration et de mise en oeuvre des politiques économiques de plus en plus fragmenté. Cet article explore ces thèmes avec référence particulière à la Banque mondiale.
Source : Éditeur (via Cairn.info)
Résumé anglais At the heart of state sovereignty is a tension. On one hand it promises collective freedom and autonomy. On the other hand, sovereignty is laden with expectations. One of the most important of these, which comes from international society itself, is that states will pursue a project of national development. When the states of Sub-Saharan African achieved formal independence, they therefore became enmeshed in institutions and practices that demanded of them that they pursued a national development project. In recent years, as African states are seen to have failed to live up to this expectation, donor activities have increased in scope and depth. As a result of this, the sovereignty of many African states has become severely compromised. They have lost whatever control they had over the national development project. But this control has not been transferred to the donors. No other agency has replaced the state as the central vehicle for directing and controlling the development project. The result of this is an increasingly fragmented policymaking and policy implementation process in much of the continent. This paper explores these developments with particular reference to the World Bank.
Source : Éditeur (via Cairn.info)
Article en ligne http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=MED_123_0005