Titre | State Building without Sovereignty : The Somaliland Republic | |
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Auteur | Tabea Zierau | |
Revue | Mondes en développement | |
Numéro | no 123, 2003/3 Souveraineté et sous-développement en Afrique | |
Page | 57-62 | |
Résumé |
Construire l'Etat sans souveraineté : La République du Somaliland
La République du Somaliland s'est séparée du reste de la Somalie en 1991,
quelques semaines après l'effondrement de la Somalie du Sud. Elle a, depuis,
déclaré sa sécession et développé ses propres institutions étatiques, basées sur
un mélange de pouvoir traditionnel des «anciens» dirigeants de clans, et de
représentation électorale. Mais, à ce jour, aucun Etat tiers n'a encore reconnu le
Somaliland comme Etat indépendant. Ses dirigeants souhaitent cette
reconnaissance, afin d'avoir accès aux rentes de l'aide et de diversifier ainsi leurs
sources de revenus, essentiellement basés jusqu'à présent sur la taxation du
commerce de bétail. Les clans qui contrôlent ce commerce profitent du nouvel
Etat qu'ils dominent grâce à sa dépendance vis-à-vis des taxes perçues. Cette
domination leur a permis de prévenir une véritable formation de l'Etat, rendant
le Somaliland plus semblable à un système «informel légal» qu'à un Etat
véritablement institutionnalisé. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Résumé anglais |
At the heart of state sovereignty is a tension. On one hand it promises
collective freedom and autonomy. On the other hand, sovereignty is laden with
expectations. One of the most important of these, which comes from
international society itself, is that states will pursue a project of national
development. When the states of Sub-Saharan African achieved formal
independence, they therefore became enmeshed in institutions and practices
that demanded of them that they pursued a national development project. In
recent years, as African states are seen to have failed to live up to this
expectation, donor activities have increased in scope and depth. As a result of
this, the sovereignty of many African states has become severely compromised.
They have lost whatever control they had over the national development
project. But this control has not been transferred to the donors. No other
agency has replaced the state as the central vehicle for directing and controlling
the development project. The result of this is an increasingly fragmented
policymaking and policy implementation process in much of the continent.
This paper explores these developments with particular reference to the World
Bank. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Article en ligne | http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=MED_123_0057 |