Titre | Le temps des vacances : un temps impossible pour les toxicomanes ? | |
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Auteur | Mario Blaise, Emmanuelle Picot | |
Revue | Psychotropes : Revue internationale des toxicomanies et des addictions | |
Numéro | vol. 19, 2013/2 Arrêter la substitution | |
Rubrique / Thématique | Dossier |
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Page | 97-105 | |
Résumé |
Il faut non seulement réussir dans la vie sociale et professionnelle, mais il est maintenant devenu tout aussi impératif de réussir ses vacances. Comment les personnes dépendantes aux opiacés réagissent-elles à cette injonction ? À partir de plusieurs situations cliniques de patients qui travaillent, se posent les questions de leurs difficultés à prévoir et organiser ces moments de vacances. Le premier réflexe est souvent de profiter de cette période pour arrêter ou diminuer le traitement de substitution. Ces périodes sont souvent vécues comme « vides » et peuvent devenir des temps de rechute. Pour les patients sous traitements de substitution, malgré une certaine souplesse des équipes soignantes, la perspective d'organiser un voyage bute très vite sur les contraintes et obligations législatives auxquelles sont soumis ces traitements. Dans le champ du social, parler de vacances semble incongru. Comment peuvent-elles être un projet social ? Élaborer un possible séjour de vacances, hors ou dans une prise en charge institutionnelle, pour ce public aux ressources individuelles souvent faibles ou isolé familialement, reste encore complexe. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Résumé anglais |
Holiday time: an impossible time for drug addicts? We must succeed in social and professional life, but it has now become equally important to succeed in our vacations. How should addicted people respond to this injunction? In several clinical situations where patients work, questions arise about their difficulties in planning and organising holidays. The first instinct is often to take advantage of this period to stop or decrease the substitution treatment. These periods are often experienced as “empty” and can be the cause of a relapse. For patients in substitution treatment, despite some flexibility of the care teams, the prospect of organising a trip conflicts with constraints and legislative obligations of treatments. In the social field, talking about holidays seems incongruous. How can they be a social project? Developing possible holiday for this public remains complex. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Article en ligne | http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=PSYT_192_0097 |