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Titre Le militantisme révolutionnaire à l'heure de la clandestinité dans les années 1968 : Le cas du Parti communiste marxiste-léniniste de France
Auteur Hugo Melchior
Mir@bel Revue 20 & 21. Revue d'histoire
Titre à cette date : Vingtième siècle, revue d'histoire
Numéro no 133, janvier-mars 2017
Rubrique / Thématique
Articles
Page 39-54
Résumé Désireux de voir l'ordre public restauré, après plus de dix jours de paralysie du pays, le général de Gaulle décida d'imposer par décret la dissolution de onze organisations d'extrême gauche. Or, contrairement à toutes les autres organisations révolutionnaires rendues illégales, la direction nationale du Parti communiste marxiste-léniniste de France fit le choix de ne pas renoncer au sigle PCMLF. Dès lors, commença pour l'organisation marxiste-léniniste et ses militants une période de clandestinité, au sens de maintien prolongé dans l'illégalité, qui provoqua la nécessaire dissimulation par les militants d'une partie ou de la totalité des activités politiques régulières maintenues, afin de se protéger de la répression étatique.
Source : Éditeur (via Cairn.info)
Résumé anglais Revolutionary Activism in Hiding
In a bid to restore public order after ten days at a national standstill, General de Gaulle imposed by decree the dissolution of eleven far-left organizations. Contrary to all the other now illegal revolutionary organizations, the PCMLF (the French Leninist-Marxist Communist Party) chose to keep using the PCMLF acronym. From then on, the Leninist-Marxist organization and its activists were forced to go underground to maintain the organization illegally. Its activists were therefore obliged to conceal part, if not all, of their regular political activities in order to protect themselves from State repression.
Source : Éditeur (via Cairn.info)
Article en ligne http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=VING_133_0039