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Titre Pour une critique des médias, en cognition située
Auteur Divina Frau-Meigs
Mir@bel Revue Questions de communication
Numéro no 11, 2007 Malades et maladies dans l'espace public
Rubrique / Thématique
Échanges
Page 187-204
Résumé Cet article est une réponse à l'entretien de Daniel Dayan (Questions de communication, 8, 2005). Par delà l'analyse des médias américains et leur représentation du conflit israelo-palestinien, il s'articule autour de trois interrogations : la couverture de la guerre et de la terreur, la réversibilité des images et la médiation journalistique, la relation entre événement et situation. Il s'achève par l'examen de ce que la cognition peut apporter comme contribution scientifique au discours de la méthode en sciences de l'information et de la communication. Il pose qu'il est essentiel de se confronter à notre existence biologique et médiatique, pour comprendre la véritable nature des médias, à l'interface de la sphère publique et de la sphère privée. La complexité et la plasticité sans cesse renouvelées de la relation média-cerveau permettent de se départir de positions figées et de reconfigurer l'analyse de situations historiques telles que la guerre et la barbarie.
Source : Éditeur (via OpenEdition Journals)
Résumé anglais This essay is an answer to Daniel Dayan's interview (Question de Communication, 8, 2005). Beyond the analysis of American media and their representation of the conflict between Israel and the Palestine, the essay deals with three major issues : the coverage of war and terror, the reversibility of images and the journalist's mediation, the relationship between event and situation. It ends with an examination of what cognition can contribute to the scientific discourse in the field of information and communication. It claims that it is necessary to admit the tight connection between our biology and our media, in order to understand the real nature of media, and their position at the interface between the public and the private sphere. The ever-renewed complexity and plasticity of the brain-media relation makes it possible for researchers to depart from fixed positions and to reconsider their analysis of such historical situations as wars and terrors.
Source : Éditeur (via OpenEdition Journals)
Article en ligne http://questionsdecommunication.revues.org/7351