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Titre Se confronter à l'engagement : discussion autour de trois perspectives critiques
Auteur Alan Irwin
Mir@bel Revue Questions de communication
Numéro no 17, 2010 Les cultures des sciences en Europe
Rubrique / Thématique
Dossier. Les cultures des sciences en Europe
Page 107-128
Résumé Partant du constat que les pratiques de « communication des sciences » et de « gouvernance scientifique » tendent progressivement à se recouvrir, cette contribution se propose d'explorer les réponses que les chercheurs en sciences sociales – et d'autres acteurs – apportent aux projets européens d'engagement public dans le domaine de la science. Trois initiatives britanniques sont brièvement présentées : le débat national sur les aliments génétiquement modifiés, l'inclusion de « profanes » dans des comités scientifiques consultatifs, et les tentatives d'anticipation des réactions de la société face aux nanosciences et à la biologie de synthèse. Trois perspectives analytiques et politiques sont ensuite exposées : l'analyse « sceptique » aux yeux de laquelle de telles initiatives seraient surtout symboliques et légitimatrices ; la perspective « transitionnelle » pour laquelle elles constitueraient une étape nécessaire mais insuffisante dans le développement de la culture scientifique et politique ; enfin, nous proposons une interprétation « performative ». On conclura par une réflexion plaidant contre l'évaluation réductionniste des initiatives d'engagement.
Source : Éditeur (via OpenEdition Journals)
Résumé anglais Starting from the observation that “science communication” and “scientific governance” have become partly merged processes, this paper sets out to explore how social scientists and others might respond to current European initiatives in public engagement with science. Three British initiatives are briefly presented: national debate over genetically modified foods, the inclusion of lay members on scientific advisory committees, and attempts to anticipate societal responses to the nanosciences and synthetic biology. Three analytical and policy perspectives are then presented. Firstly, the “sceptical” view that such initiatives are essentially tokenistic and legitmatory. Secondly, the “transitional” perspective that these are a necessary but insufficient stage in the development of scientific and political culture. Finally, a “performative” interpretation is proposed. The paper concludes with an argument against the reductionist evaluation of engagement initiatives.
Source : Éditeur (via OpenEdition Journals)
Article en ligne http://questionsdecommunication.revues.org/376