Titre | Les classes sociales dans la communication publique | |
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Auteur | Matthieu Grossetête | |
Revue | Questions de communication | |
Numéro | no 19, 2011 Annoncer la mort | |
Rubrique / Thématique | Notes de recherche |
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Page | 269-290 | |
Résumé |
Alors que les campagnes de « sécurité routière » sont ouvertement plus réalistes depuis le tournant des spots « chocs » en 1999, les accidents et les accidentés visibles dans les spots sont paradoxalement les plus rares statistiquement. Les composantes masculines, jeunes, célibataires et rurales des classes populaires, dont les chances objectives de mourir sur la route sont les plus grandes, n'apparaissent pas dans les films de prévention. À l'inverse, les membres des catégories sociales les plus élevés y figurent largement alors que leur probabilité de mourir au volant est la plus faible. L'accueil que réservent les conducteurs aux campagnes est lui aussi sélectif. Ces derniers appréhendent les dangers de la route en fonction de leur rapport pratique à la conduite, lequel diffère sensiblement selon leurs caractéristiques tant sociales que culturelles. Source : Éditeur (via OpenEdition Journals) |
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Résumé anglais |
« Road safety » public state campaigns are not lucky to be efficacious, according to the sense given by its producers. If we provisionally admit that public communication cans change individual behaviors, then road safety spots are not uppermost addressed to popular classes, populations which are most exposed to road related mortality, but to upper classes which are not lucky to die on the road. Public state campaigns are socially oriented, that's why the way they are received by people is lucky to be selective too. Source : Éditeur (via OpenEdition Journals) |
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Article en ligne | http://questionsdecommunication.revues.org/2733 |