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Titre From Ying Nakhon Sopheni to Sao Borikan: Banality and Originality in the Development of Prostitution in Thailand
Auteur Jean Baffie
Mir@bel Revue Moussons : Recherche en Sciences Humaines sur l'Asie du Sud-Est
Numéro no 29, 2017 Le commerce du sexe en Asie du Sud-Est. Approches pluridisciplinaires
Rubrique / Thématique
Articles
Page 143-186
Résumé À la différence du tourisme sexuel, la prostitution pour les locaux a peu été étudiée en Thaïlande. Cet article retrace rapidement les principales phases de cette histoire depuis l'époque d'Ayutthaya (xive-xviiie siècles) jusqu'à nos jours. L'objectif est d'abord de montrer – ici comme ailleurs – l'importance de l'aspect commercial, la prostitution étant un échange marchand d'un service sexuel contre une rémunération. Mais, dans le cas présent, depuis au moins un demi-siècle, l'argent est devenu un véritable dieu (ngoen khue phrachao) et la perspective de s'en procurer autorise tous les comportements et toutes les corruptions. Mais le développement de la prostitution s'explique aussi par un terreau socio-culturel favorable, comme le montre le statut de la mae mai, terme improprement traduit par veuve par les dictionnaires, formatés par les premiers lexicographes qui étaient des missionnaires chrétiens.
Source : Éditeur (via OpenEdition Journals)
Résumé anglais Since prostitution for Thai has been much less studied that sex tourism, this article propose a brief history of sex work in Thailand, from the kingdom of Ayutthaya (14th-18th century) to the present time. The aim is first to highlight—as all over the world—the foremost prominence of the commercial aspect, prostitution being a trading exchange of a sexual service against payment. However, in present-day Thailand, and, at least for the last half-century, money is just like the true god (ngoen khue prachao) and the prospect to obtain more money tolerates any behavior and any corruption. Still to comprehend better the unusual development of prostitution in Thailand it is necessary to unveil the socio-cultural fertilizers. One of them could be the peculiar situation of the mae may, a term inappropriately translated by widow in bilingual dictionaries, following the first lexicographers of the Thai who were all Christian missionaries.
Source : Éditeur (via OpenEdition Journals)
Article en ligne http://moussons.revues.org/3787