Titre | L'Open space ou comment les jeux de pouvoir engendrent de nouvelles formes de micro-territorialités dans les bâtiments intelligents | |
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Auteur | Amélie Coulbaut-Lazzarini, Guillaume Bailly | |
Revue | L'Espace Politique | |
Numéro | no 31, 2017/1 Géographie politique et géopolitique brésilienne au XXI siècle + Varia | |
Rubrique / Thématique | Varia |
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Résumé |
Cet article vise à étudier de nouvelles formes de ségrégations socio-spatiales, au sein d'un bâtiment tertiaire dans une perspective micro-géographique au niveau du bâtiment et de ses étages. Sur les terrains étudiés, les entreprises multinationales se révèlent fortement hiérarchisées, et peuvent être perçues comme des organisations quasi-totalitaires à l'image des asiles et des prisons, qui sont des marqueurs forts de contrôle socio-spatial. Il s'agira d'analyser de quelle manière les usages des bâtiments concernés ont un impact sur les pratiques spatiales de leurs occupants. Nous observerons comment ces pratiques s'articulent avec les représentations dominantes relatives aux rôles, aux positions, remplis par les acteurs et agents qui agissent en leur sein. Parallèlement, nous verrons dans quelle mesure les contraintes, le contrôle social et l'organisation spatiale conduisent les personnels à innover, à investir différemment les espaces constitutifs des bâtiments. Nous observerons de quelle manière ces détournements d'usage engendrent un redécoupage spatial fondé sur de nouvelles territorialités. Enfin, nous nous intéresserons à la fabrique de nouveaux liens sociaux, de nouveaux rapports de solidarité, et de nouvelles relations spatiales mues par la coopération pour atteindre l'objectif commun du programme. Source : Éditeur (via OpenEdition Journals) |
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Résumé anglais |
This paper studies new socio-spatial segregation modalities within tertiary buildings through a micro geographical perspective. In our fieldwork, multinational firms have a strong hierarchical weight and can be seen as quasi-totalitarian organisations like prisons or asylums, representative of a powerful socio-spatial control. The paper analyses how uses in those buildings have an impact on spatial practices. It shows how these practices are correlated with dominant representations of people's roles and positions. It also demonstrates how constraints, social control and spatial organisation lead people to innovate and appropriate new spaces, and how this new spatial use build new territorialities. Lastly, through thematic programs about energy efficiency, the paper shows the establishment of new social links and new spatial relations driven by a cooperation spirit in order to achieve the common objectives of energy efficiency program. Source : Éditeur (via OpenEdition Journals) |
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Article en ligne | http://espacepolitique.revues.org/4251 |