Titre | « Science », « sens commun » et preuve ADN : une controverse judiciaire à propos de la compréhension publique de la science | |
---|---|---|
Auteur | Michael Lynch, Ruth McNally, Baudouin Dupret | |
Revue | Droit et société | |
Numéro | no 61, septembre 2005 Droit et expertise dans une perspective praxéologique | |
Rubrique / Thématique | Dossier : Droit et expertise dans une perspective praxéologique |
|
Page | 655-681 | |
Résumé |
Cet article porte sur une affaire britannique, Regina v. Adams, au centre de laquelle se trouvait la question de la différence entre « raison scientifique » et « sens commun » à propos de la preuve ADN. Dans sa décision, la Cour d'appel rétablit la frontière entre la preuve « scientifique » et la preuve de « sens commun », arguant du fait que cette distinction est nécessaire pour préserver le rôle du jury en tant que juge des faits. L'article porte sur ce travail de délimitation mené par la Cour d'appel et traite de questions, demeurées jusqu'à présent non résolues, relatives aux estimations de probabilités dans les procès avec jurys. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
|
Résumé anglais |
This paper examines the English case Regina v. Adams in which the difference between “scientific reason” and “common sense” was explicitly at stake in the use of DNA evidence. In its decision, the Appellate Court reinstated a boundary between “scientific” and “common sense” evidence, arguing that this boundary was necessary to preserve the jury's role as trier of fact. The paper's discussion of the court's work of demarcation addresses unresolved problems with the place of probability estimates in jury trials. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
|
Article en ligne | http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=DRS_061_0655 |