Titre | Georges Mounin y Antoine Meillet : observaciones críticas sobre una semblanza | |
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Auteur | Pablo Cano López | |
Revue | Histoire, Epistémologie, Langage | |
Numéro | vol.27, n°1, 2005 L'autonymie | |
Rubrique / Thématique | L'autonymie Varia |
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Page | 153-197 | |
Résumé |
On sait qu'Antoine Meillet, le célèbre comparatiste français, est mort à l'âge de 70 ans. C'était la fin d'une carrière longue et féconde. Depuis cette époque, l'évaluation de Meillet a subi des changements importants. Pendant les années trente et quarante, et même pendant les années cinquante, il était tenu en haute estime à la fois comme comparatiste et comme spécialiste de linguistique générale. Cependant, au tournant des années soixante, ce deuxième aspect de Meillet a commencé à être oublié: il a été considéré comme un comparatiste qui s'était peu intéressé aux aspects théoriques. Ces jugements étaient basés principalement sur l'incapacité supposée de Meillet à comprendre la pensée de son maître et ami Ferdinand de Saussure, telle que reflétée dans le Cours de Linguistique Générale
(CLG). Bien qu'il soit favorisé par des circonstances générales, ce changement de perception a été particulièrement promu par un autre linguiste français, Georges Mounin. Il semble que l'on peut prouver que c'est Mounin qui a peint le nouveau portrait de Meillet. L'objet de cet article est de tester le travail de Mounin, en d'autres termes, son but est de vérifier si le profil qu'il a dessiné de Meillet est adéquat. En conséquence, le centre en sera la réaction de Meillet au CLG, qui semble être la question principale. Source : Éditeur (via Persée) |
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Résumé anglais |
As is well known, Antoine Meillet, the reputed French comparativist, died in 1936 at the age of seventy. That was the end of a lengthy and fruitful scientific career. Since then Meillet's profile has undergone major changes. During the thirties and the forties, and perhaps even in the fifties, he was still held in high esteem both as an Indo-Europeanist and as a general linguist. However, around the middle of the sixties this last side of Meillet started to fall into oblivion. Scholars began to regard him as a mere comparativist, and therefore they suggested that he had displayed very scarce interest in theory. Those charges were mainly based on Meillet's alleged inability to grasp the conceptions of his master and friend Ferdinand de Saussure as reflected in the Cours de linguistique générale. Although it was propitiated by circumstances, this change of public image had a promoter in the person of another French linguist, namely Georges Mounin. In fact, it seems arguable that it is Mounin who has drawn the new portrait of Meillet. The purpose of this paper is to put Mounin's piece of work to test; in other words, the paper is intended to check whether the profile he has sketched for Meillet is adequate. Consequently, the focus will be on Meillet's response to the Cours, which seems to be the key issue. Source : Éditeur (via Persée) |
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Article en ligne | https://www.persee.fr/doc/hel_0750-8069_2005_num_27_1_2055 |