Titre | On club membership : a reply to Kouloughli | |
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Auteur | Jonathan Owens | |
Revue | Histoire, Epistémologie, Langage | |
Numéro | vol.22, n°2, 2000 Horizons de la grammaire alexandrine (2) | |
Rubrique / Thématique | Horizons de la grammaire alexandrine (2) Discussions |
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Page | 105-126 | |
Résumé |
La linguistique moderne est-elle applicable à la compréhension de la théorie grammaticale arabe médiévale ? Cette question a reçu différentes réponses au cours des vingt-cinq dernières années : Carter (1972, 1994), par exemple, rejette toute pertinence à une telle approche car l'enracinement socio-historique de la grammaire arabe exclut la comparaison avec les idées modernes. Owens, d'autre part, (1995) soutient que les observateurs modernes devraient nécessairement envisager la pratique du Moyen Âge à travers une optique moderne. Récemment, Kouloughli (1999), tout en adoptant cette dernière optique, conclut que la pratique grammaticale médiévale échoue en tant que construction théorique cohérente. Cet article soutient que l'interprétation que Kouloughli fait des grammairiens arabes du Moyen Age est fausse pour deux raisons : Premièrement, la notion de cohérence n'a pas été démontrée, même dans la pratique de la linguistique moderne. De là, le modèle de Kouloughli prête au doute. Deuxièmement, interpréter la pratique arabe dans des termes de la grammaire de dépendance moderne (Owens 1984a) jette une lumière nouvelle sur la théorie arabe qui est bien plus cohérente et bien plus moderne que Kouloughli ne veut l'admettre. Source : Éditeur (via Persée) |
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Résumé anglais |
abstract : Is modem linguistic practice relevant for the understanding of medieval Arabic grammatical theory ? This question has been answered in different ways over the last twenty-five years : Carter (1972, 1994) for example rejects this possibility because the Arabic practice is deeply embedded in its socio-historical context and this precludes comparison with modern ideas. Owens, on the other hand (e.g. 1995), argues that modern observers must necessarily view medieval practice from a modern perspective. Recently, Kouloughli (1999) while adopting the latter perspective, concluded that medieval grammatical practice failed as a coherent theoretical construct. This paper argues that Kouloughli's interpretation of the medieval Arabic grammarians is faulty for two main reasons. First, the notion of coherence is not demonstrated even for modem linguistic practice, hence Kouloughli's standard of mesurement is doubtful. Secondly, interpreting Arabic practice in terms of modern dependency grammar (Owens 1984a) yields great insight into Arabic theory, i.e. it is far more coherent and 'modem' than Kouloughli admits it.. Source : Éditeur (via Persée) |
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Article en ligne | https://www.persee.fr/doc/hel_0750-8069_2000_num_22_2_2803 |