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Titre L'absence des complétives de l'analyse grammaticale antique ? (II)
Auteur Frédérique Ildefonse
Mir@bel Revue Histoire, Epistémologie, Langage
Numéro vol.22, n°1, 2000 Horizons de la grammaire alexandrine (1)
Rubrique / Thématique
Horizons de la grammaire alexandrine (1)
 Articles
Page 69-79
Résumé Cet article est le second volet d'un travail qui s'attache à comprendre l'absence des complétives de l'analyse logique et grammaticale antique, chez les stoïciens et chez le grammairien Apollonius Dyscole. Il s'agit d'explorer ici les raisons pour lesquelles la complétive n'est pas thématisée dans une phrase telle que : « On dit que Tryphon a insulté Dion. » Ce n'est ni par omission, ni par dénégation : mon hypothèse est qu'une telle phrase n'apparaissait pas au grammairien comme une phrase naturelle de la langue, mais comme une phrase artificielle dans ses propres termes : « compte-rendu de ce qui a été dit » ou « (transposition en) style narratif » , qui, pour avoir une fonction d'explicitation, ne relève pas de l'analyse sémantico-syntaxique.
Source : Éditeur (via Persée)
Résumé anglais This is the second of two articles concerned with explaining the absence of any treatment of complement clauses by ancient logicians and grammarians. Why is it that ancient logicians and grammarians such as the Stoics and Apollonius Dyscolus neither deny nor deliberately omit the analysis of a complement clause in a sentence of the type : « We are told that Tryphon offended Dion » ? My hypothesis is that for Apollonius this kind of sentence had to be considered artificial rather than natural language (in his own terms, « an account of what had been said » or « [a transposition in] narrative »), which, although it is an explicative expression, does not belong to semantico-syntactic analysis.
Source : Éditeur (via Persée)
Article en ligne https://www.persee.fr/doc/hel_0750-8069_2000_num_22_1_2764