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Titre Women and the study of language in sixteenth and seventeenth-century England
Auteur Vivian Salmon
Mir@bel Revue Histoire, Epistémologie, Langage
Numéro vol.16, n°2, 1994 La grammaire des dames
Rubrique / Thématique
La grammaire des dames. Wendy Ayres-Bennett [Dir.]
 Articles
Page 95-119
Résumé La compétence en langues étrangères, soit classiques soit contemporaines, était une acquisition féminine qui, comme on pouvait s'y attendre, variait selon les classes sociales et, dans une large mesure, selon le degré de soutien paternel. Les femmes de la famille royale, au moins au seizième siècle, savaient souvent lire, écrire et parler le latin et le grec et même, de temps en temps, l'hébreu. Les femmes des couches supérieures de la société étudiaient en général les langues à la mode, le français et l'italien, tandis que les femmes des classes laborieuses avaient de la chance si elles apprenaient à lire et à écrire leur propre langue aidées par un curé local qui désirait leur enseigner à lire la Bible par elles-mêmes. Cette contribution tend à décrire la situation générale des femmes linguistes pendant la période et couvre dans plus de détails les réussites de deux femmes, la célèbre institutrice, Bathsua Makin, qui essaya de faire
Source : Éditeur (via Persée)
Résumé anglais Competence in foreign languages, classical or contemporary, was a female achievement which, not surprisingly, depended on social class, and to a large extent, paternal encouragement. Royal women, at least in the sixteenth century, were often able to read, write and speak Latin and Greek, and even, occasionally, Hebrew. Women of the upper classes tended to study the fashionable languages, French and Italian, while working women were lucky if they acquired literacy in their own language with the help of a local curate anxious to teach them to read the Bible for themselves. This paper describes the general situation of women linguists in this period, and discusses in greater detail the achievements of two women, the famous schoolmistress Bathsua Makin, who tried to revive in her contemporaries the love of languages which she claimed characterized women of a previous period, and Elizabeth Elstob, whose work on Anglo-Saxon was not, however, published until the early years of the eighteenth century.
Source : Éditeur (via Persée)
Article en ligne https://www.persee.fr/doc/hel_0750-8069_1994_num_16_2_2395