Titre | L'incarnation du temps dans la chose et le verbe : F.W.J. Schelling et Gustave Guillaume | |
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Auteur | Françoise Daviet-Taylor | |
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Revue | Histoire, Epistémologie, Langage |
Numéro | vol.15, n°2, 1993 Sciences du langage et outils linguistiques | |
Rubrique / Thématique | Sciences du langage et outils linguistiques Articles |
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Page | 125-136 | |
Résumé |
A la question « Qu'est-ce que le temps ? », F.W.J. Schelling et Gustave Guillaume ont apporté des réponses qui présentent, par-delà les différences de préoccupation propres au philosophe et au linguiste, une affinité dans l'approche, dont le présent article tente d'éclairer plusieurs aspects. Ainsi les deux penseurs dénient-ils au temps le caractère de « construit », de « produit ». Tous deux considèrent le temps comme une force affirmative, une puissance. Les figures Source : Éditeur (via Persée) |
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Résumé anglais |
To the question « What is time ? », F.W.J. Schelling and Gustave Guillaume responded in ways that reveal affinities in their approach, beyond the differences characteristic of a philosopher's and a linguist's respective preoccupations. This article seeks to shed light on several of these affinities. The two thinkers viewed time not as a « construct » or a « product », but rather as an affirmative force, as a potentiality. They both rejected the image of a river or a Une, in favor of a vertical figure representing time descending from above and existing only insofar as it comes to be each time. For Schelling, time is thus considered an affirmative force that embodies itself in things. In this respect, Guillaume's linguistic reconstruction of how the time-image is formed during chronogenesis, with its two vectors — verticalization and horizonlalization — parallels Schelling's philosophical analysis. Source : Éditeur (via Persée) |
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Article en ligne | https://www.persee.fr/doc/hel_0750-8069_1993_num_15_2_2379 |