Contenu de l'article

Titre Local language planners in the context of early Soviet language policy: The Case of Marupiol Greeks = Planificateurs linguistiques locaux et olitique linguistique soviétique des débuts : le cas des Grecs de Marupiol
Auteur Vlada Baranova
Mir@bel Revue Revue des Etudes Slaves
Numéro vol.88, n°1-2, 2017 1917 en Russie. La philologie à l'épreuve de la Révolution
Rubrique / Thématique
1917 en Russie. La philologie à l'épreuve de la Révolution. Catherine Depretto [Dir.]
 Articles
  La révolution et la langue
Page 97-112
Résumé La politique linguistique soviétique des débuts a cherché à favoriser l'utilisation des langues minoritaires dans la formation, l'édition et la gestion administrative locale ; ensuite à la fin des années 1930, un changement s'est opéré en faveur de la russification. Les Grecs de Mariupol′, ou d'Azov, furent déplacés de Crimée vers la région de la mer d'Azov à la fin du XVIIIe siècle. Du point de vue de la langue, il faut les diviser en deux groupes : les Grecs hellénophones (Rumei) et les Grecs turcophones (Urumy). Les deux groupes ont été classés comme grecs dans la nomenclature soviétique officielle, mais pourtant on a tenu compte de leurs langues maternelles dans les écoles en 1920-1930. Dans cet article je me propose de me focaliser sur les efforts individuels des planificateurs linguistiques locaux dans le cadre de la Micro-Planification Linguistique. Les données analysées dans cette étude proviennent des documents d'archives. Les deux opérations présentant un intérêt particulier dans le cas des Grecs de Mariupol′ sont le choix de la langue dans une communauté à deux langues maternelles et les rapports avec les activistes d'autres groupes grecs. Le cas des Grecs de Mariupol′ montre comment la planification linguistique résulte de l'expérience biographique et du discours idéologique de ses acteurs.
Source : Éditeur (via OpenEdition Journals)
Résumé anglais The Early Soviet policy was oriented to promote minority languages' use in education, publishing, and local administration ; then in the end of the 1930s there was a shift toward Russification. Mariupol, or Azov Greeks, were moved from Crimea to Azov Sea region in the late 18th century. Linguistically they can be divided into two groups : Turkish-speaking (Urumy) and Greek-speaking (Rumei). Both groups were classified as Greeks by the Soviet official nomenclature, however their native languages were taken into account in schools in 1920-1930. Paper focuses on individual efforts of language planners in the frame of Micro Language Planning. The data used in this study comes from archive documents (1918-late 1930s). Two procedures which are of special interest in the Mariupol Greek context are language selection in the community with two native languages and communication with activist from other Greek groups. The case of Mariupol Greeks shows how language planning emerges from biographical experiences and ideological discourse shared by the actors.
Source : Éditeur (via OpenEdition Journals)
Article en ligne http://journals.openedition.org/res/935