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Titre андрей белый о ритме Mедного всадника = Andrei Bely about the Rhythm of the Bronze Horseman
Auteur Ilona Svetlikova
Mir@bel Revue Revue des Etudes Slaves
Numéro vol.88, n°1-2, 2017 1917 en Russie. La philologie à l'épreuve de la Révolution
Rubrique / Thématique
1917 en Russie. La philologie à l'épreuve de la Révolution. Catherine Depretto [Dir.]
 Articles
  Mutations disciplinaires, enjeux méthodologiques
Page 205-219
Résumé L'article est consacré au livre d'Andrej Belyj le Rythme comme dialectique et le Cavalier de Bronze (1929) et à ses liens avec le roman de Belyj, Pétersbourg (1913 ; première publication 1916) comme avec ses nombreux articles. Dans le Rythme comme dialectique, Belyj fait de Puškin un poète révolutionnaire et tente de justifier cette idée par une analyse statistique des vers de Puškin qui abonde en erreurs. Cette transformation du Cavalier de Bronze (1833) en une œuvre révolutionnaire aurait dû avoir un effet positif sur la réputation de Belyj, en montrant que sa recherche sur le vers était idéologiquement utile pour l'Etat soviétique. En outre, son analyse du Cavalier de bronze donne l'impression rétrospective que son roman Pétersbourg est, lui aussi, très révolutionnaire. La comparaison de l'étude de 1929 avec le roman jette, sur les deux œuvres, une nouvelle lumière.
Source : Éditeur (via OpenEdition Journals)
Résumé anglais The article is devoted to the analysis of Andrej Belyj's book Rythm as Dialectics and ‘The Bronze Horseman' (1929) and its numerous connections with Belyj's early articles and his novel Petersburg (1913). Rythm as Dialectics purported to present Pushkin as a revolutionary poet. Belyj tried to support this argument with his statistical analysis of Pushkin's verse which contained numerous errors. Belyj must have hoped that this transformation of The Bronze Horseman into a revolutionary work could have a positive impact on his reputation, demonstrating the ideological usefulness of his studies of verse for the Soviet state. Moreover, Belyj's research produces an impression that not only Pushkin's poem, but Bely's novel Petersburg was deeply revolutionary in spirit. The comparison of this research with the novel sheds new light on both the former, and the latter.
Source : Éditeur (via OpenEdition Journals)
Article en ligne http://journals.openedition.org/res/819