Titre | Et si on dansait en ville ? | |
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Auteur | Alix de Morant | |
Revue | NECTART | |
Numéro | no 4, 1er semestre 2017 | |
Rubrique / Thématique | Transformations artistiques |
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Page | 120-128 | |
Résumé |
Débordant le contexte festivalier et les grands défilés si populaires auprès du public de la Biennale de Lyon, la danse investit le coeur des villes au fil des saisons et des jours. Ce nouvel engouement n'est pas seulement la résultante du développement des arts dans l'espace public. Il vaut mieux imputer ce phénomène au renouveau du bal, « lifté » par le Bal moderne ou érotisé sauce milonga, comme à la recrudescence des pratiques amateurs. De l'extrême diversité des danses urbaines, qui du krump au passinho ont été rendues virales grâce aux tutoriels diffusés sur YouTube, aux grands spectacles participatifs, la danse comme art et comme activité semble à la portée de chacun, si on veut bien entrer dans la ronde. Il suffit parfois d'un geste emblématique, comme celui de Nadia Vadori-Gauthier (Une minute de danse par jour), pour s'adresser à toute une communauté. Elle n'est pas la seule à descendre dans la rue afin d'y laisser son empreinte. Si elle réagit aux blessures du temps avec sa danse pour seule arme, d'autres chorégraphes tentent également d'opposer des corps vibrants au démantèlement du corps social. Et le corps, dans l'espace urbain, se place à l'endroit du politique. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Article en ligne | http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=NECT_004_0120 |