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Titre Las cartas que llegaron: resistencias “letradas” en el universo carcelario femenino del Uruguay dictatorial
Auteur Marisa Ruiz
Mir@bel Revue L'Ordinaire des Amériques
Numéro no 222, 2017 Femmes et militantisme politique contre les dictatures en Amérique latine
Rubrique / Thématique
Mémoires du militantisme : révolutions collectives et individuelles
Résumé Les témoignages des femmes sur l'histoire récente de l'Uruguay ont commencé à être libérés assez tard par rapport aux hommes. Les mémoires hégémoniques étaient des hommes. Dans cet article, nous analysons les lettres envoyées par deux prisonniers politiques à leurs familles, entre 1973 et 1979, en particulier son contenu autobiographique et relationnel, les différentes mémoires présents en eux et leurs moyens de transmission. Ces lettres ont été publiés à différents moments et lieux : Flavia Schilling à Porto Alegre entre 1978 et 1980 dans le cadre d'une campagne pour sa libération. Susana Pacifici en 2015, après sa mort à Montevideo, pour leurs filles et le reste de la société uruguayenne connaissait sa vie et ses actions. Les deux correspondances ont des caractéristiques communes, telles que la description de leur vie quotidienne, le soutien de leurs partenaires dans les moments difficiles et la transmission des expériences par des sentiments et des sensations qui encouragent la participation des lecteurs. Le plus important est qu'ils sont écrits critiques de la douleur des moments historiques critique. Nous pensons que les deux ont vécu et écrit avec ses compagnons, à partir d'une voix collective qui nous avons essayé de sauver.
Source : Éditeur (via OpenEdition Journals)
Résumé anglais Women's testimonies regarding Uruguayan's recent history began broadcasted much later than men's testimony. The hegemonic memory has been masculine. In this article we analyze the letters addressed to their family by two woman political prisoners, between 1973 and 1979. More particularly, we study their autobiographic and emotional content, the diverse type of memories present in them and the form in which the letters were transmitted. These letters were published in different moments and places. The ones from Flavia Schilling were released in Porto Alegre, Brazil, in 1978 and 1980 during a political campaign toward her liberation. Those from Susana Pacific were published in Montevideo in 2015, after her dead, in order to disclose her life and actions to her daughters and the rest of the Uruguayan society. Both correspondences show some common characteristics, such as the description of their everyday life, the support their received from their prison- mates during critical moments, and the communicating of their experiences through feelings and senses, which often stimulate the reader's participation on their story. A distinct issue is that they are letters of pain during critical historic moments. We perceive that both women wrote in close contact with their prison- mates, thus generating a collective voice we intend to rescue.
Source : Éditeur (via OpenEdition Journals)
Article en ligne http://orda.revues.org/3451