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Titre Representações do feminino no cinema e na memória da resistência armada à ditadura militar brasileira
Auteur Carolina Dellamore, Juliana Ventura de Souza Fernandes
Mir@bel Revue L'Ordinaire des Amériques
Numéro no 222, 2017 Femmes et militantisme politique contre les dictatures en Amérique latine
Rubrique / Thématique
Mémoires du militantisme : révolutions collectives et individuelles
Résumé Cet article a pour but d'analyser le documentaire Em busca de Iara (2014), réalisé par Flavio Frederico. Le film a l'intention de reconstruire la trajectoire de la militante politique Iara Iavelberg, à partir d'un récit conduit par Mariana Pamplona, nièce d'Iara et responsable du scénario, de la production et de la co-mise en scène de l'œuvre. Le documentaire centre ses efforts dans la contestation de la version officielle de la dictature, selon laquelle Iara se serait suicidée en 1971. Ainsi, dans l'empressement de prouver qu'Iara Iavelberg aurait été assassinée par les forces de la répression, le documentaire relègue au second plan son militantisme politique pendant la dictature. L'argument central est que, dans le documentaire, la guérillera Iara est reconnue non pour son action politique, mais pour sa beauté et pour avoir été la femme de l'ex-capitaine de l'Armée Carlos Lamarca – une perspective qui apporte peu à la compréhension du rôle du militantisme féminin dans les organisations de gauche de la période.
Source : Éditeur (via OpenEdition Journals)
Résumé anglais The article aims to analyze the documentary Em busca de Iara (2014), directed by Flávio Frederico. The film aims to reconstruct the trajectory of political activist Iara Iavelberg, whose narrative is led by Mariana Pamplona, niece of Iara and responsible for the script, production and co-direction of this work. However, the focus of the documentary is the dismantling of the official version of the dictatorship, which attributed suicide to Iara's death in 1971. Thus, in the investigative urge to prove that Iara Iavelberg was murdered by repression, the documentary relegates a secondary plan his political militancy during the dictatorship. The central argument is that in the documentary the guerrilla Iara remains recognized for her beauty and for being the lover of former army captain Carlos Lamarca and not for her political activities, which contributes little to the discussion of the role of women militancy in organizations the left.
Source : Éditeur (via OpenEdition Journals)
Article en ligne http://orda.revues.org/3464