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Titre Cuerpos y subjetividades en disputa: Experiencias femeninas en los centros clandestinos de detención en Argentina (1976-1983)
Auteur Paola Martínez
Mir@bel Revue L'Ordinaire des Amériques
Numéro no 222, 2017 Femmes et militantisme politique contre les dictatures en Amérique latine
Rubrique / Thématique
Militantisme et la violence de genre
Résumé Dans ce travail, on analysera l'expérience des femmes dans les centres clandestins d'arrestation pendant la dernière dictature militaire en Argentine (1976-1983). À partir d'une perspective de genre, on s'impliquera dans les caractéristiques de la subjectivité féminine forgée dans ces lieux d'emprisonnement. En outre la torture, ces femmes-là subirent une violence politique sexuée. Le but de cette violence fut celui de discipliner, de féminiser et de replacer les femmes militantes dans le rôle de genre dont elles s'étaient éloignées pour avoir eu la possibilité d'accéder à d'autres expériences dans le militantisme des années soixante-dix. En se renforçant le mandat patriarcale avec la dictature, l'on considère qu'il exista une mise en valeur de la masculinité et de la féminité dans ces lieux d'emprisonnement. La masculinité fut réprésentée par le pouvoir absolu de ceux qui torturaient les corps de victimes passives. La féminité fut associée à la passivité : des corps (tantôt d'hommes, tantôt de femmes) soumis à des attitudes dépendantes, impuissantes et humiliantes. Les récits dans les procès à propos des crimes contre l'intégrité sexuelle commencent à être permis aujourd'hui. Dans les années quatre-vingt, les viols n'étaient pas rendus visibles dans les procès. Ils'agit des histoires d'un passé récent qui font appel à la mémoire publique et en les rendant visibles, elles contribueront à les enrichir.
Source : Éditeur (via OpenEdition Journals)
Résumé anglais In this present work, we will analyze the experience lived by militant women in the clandestine confinement centres during the last military dictatorship in Argentina (1976-1983). From a gender perspective, we will investigate the characteristics of female subjectivity forged in confinement places. These women suffered, besides torture, sexual violence. This violence has had the purpose of disciplining, feminizing and setting the militants, again, in the role of gender from which they had moved away to have access to other experiences such as the militancy of the seventies. With the reinforcement of the dictatorship with a patriarchal mandate, we consider that masculinity and femininity were redefined in those confined places. Masculinity was represented by the absolute power of tortures over the bodies of passive victims. Femininity was associated with passivity: bodies (both women and men) subjugated to impotent, humiliating and dependent attitudes. The stories about crimes against integrity reported during the trials begin to be enabled today, due to in the decade of the eighties the violations were not visible in the judgments. They are the stories that make the public memory of the recent past and whose visualizations contribute to enrich it.
Source : Éditeur (via OpenEdition Journals)
Article en ligne http://orda.revues.org/3491