Titre | A militância pelo afeto: táticas femininas para enganar perpetradores durante a ditadura civil-militar brasileira (1964-1984) | |
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Auteur | Marta Gouveia de Oliveira Rovai | |
Revue | L'Ordinaire des Amériques | |
Numéro | no 222, 2017 Femmes et militantisme politique contre les dictatures en Amérique latine | |
Rubrique / Thématique | • Les femmes entre les rôles traditionnels et les trajectoires du militantisme |
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Résumé |
Cet article traitera du sujet de la militance des femmes dans la ville d'Osasco pendant la dictature civil-militaire au Brésil. Entre les années 2009 et 2012, ont été interviewées femmes qui ont affronté le régime en vigueur, soit en faisant directement partie de la guérilla soit dans l'espace domestique. Les femmes d'abord sans aucune participation dans le mouvement étudiant, dans les syndicats ou dans la guérilla, ont raconté comment la prison de leurs proches a modifié leurs vies et leur espace domestique. Motivées par l'affection, par la volonté de défendre les vies de leurs amis et parents, emprisonnés et torturés, elles ont développé des moyens innovateurs pour atteindre leurs objectifs : défendre leurs maisons, cacher les outils de guerilla et preuves, rendre visite aux prisonniers et les aider à communiquer avec leurs familles. Ils ont agi aussi dans la lutte pour l'amnistie. Poussées par la passion ils ont montré que la militance peut être subversive de plusieurs façons, notamment en utilisant des stigmates autour des représentations féminines pour créer des pratiques de résistance. Source : Éditeur (via OpenEdition Journals) |
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Résumé anglais |
The article deals with the militancy of women, in the city of Osasco, during the civil-military dictatorship. Between 2009 and 2012, women were interviewed, who worked between the guerrilla and the domestic space. Without political involvement in student or union movement and without militancy in the guerrilla, told how the prisons of their loved ones affected their lives and domestic space. Moved by affection, by the will to defend the lives of friends and family, prisoners and tortured, they have developed innovative forms to achieve their goals, from defending their homes, hiding guerrilla material and evidence, visiting prisoners and ensuring communication between them and their families. They acted in the fight for the amnesty, too. Moved by passion, the interviewees demonstrated that militancy can be subversive in many ways, including using moral stigmas around women's representations to create practices of resistance. Source : Éditeur (via OpenEdition Journals) |
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Article en ligne | http://orda.revues.org/3531 |