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Titre Open notebook science as an emerging epistemic culture within the Open Science movement
Auteur Anne Clinio, Sarita Albagli
Mir@bel Revue Revue française des sciences de l'information et de la communication
Numéro no 11, 2017 Libre accès aux publications et sciences ouvertes en débat
Rubrique / Thématique
Open access et Open science
 >> Open science
Résumé Cet article traite des concepts et des pratiques d'« open notebook science » (science des cahiers ouverts) (Bradley, 2006) comme une innovation dans le contexte du mouvement de la Science Ouverte. Notre recherche indique que la science des cahiers ouverts n'est pas une amélioration incrémentale, mais une nouvelle technologie littéraire (Shapin, Shaffer, 1985) et le principal élément d'un écosystème complexe de collaboration ouverte qui encourage une nouvelle culture épistémique (Knorr-Cetina, 1999). L'innovation de la science des cahiers ouverts part d'une science basée sur la confiance à une science basée sur la transparence et la vérification de l'origine des données – un changement qui reconnaît l'habilité des chercheurs dans l'expérience, mais surtout qui valorise leur habilité de documenter de manière adéquate ce qu'ils disent avoir fait. Le cadre théorique a été construit à partir de la notion de culture épistémique (Knorr-Cetina, 1999) et la perspective des « trois technologies » utilisée par Shapin et Shaffer (1985) dans la description de la construction, par les philosophes naturalistes du « matter of fact » comme une « variation de connaissance » si forte que ce concept est devenu le synonyme de la Science elle-même. Empiriquement, nous avons exploré les laboratoires ouverts (open labs) par une netnographie, qui nous a aidés à comprendre que la culture épistémique forgée par les pratiquants est basée sur une « matter of proof ».
Source : Éditeur (via OpenEdition Journals)
Résumé anglais The paper addresses the concepts and practices of “open notebook science” (Bradley, 2006) as an innovation within the contemporary Open Science movement. Our research points out that open notebook science is not an incremental improvement, but it is a new “literary technology” (Shapin, Shaffer, 1985) and main element of a complex open collaboration ecosystem that fosters a new epistemic culture (Knorr-Cetina, 1999). This innovation aimed to move from a “science based on trust” to a science based on transparency and data provenance - a shift that recognizes the ability of scientists in performing experiments, but mostly, values their capacity of documenting properly what they say they have done. The theoretical framework was built with the notion of epistemic culture (Knorr-Cetina, 1999) and the “three technologies” perspective used by Shapin and Shaffer (1985) to describe the construction by natural philosophers of “matter of fact” as “variety of knowledge” so powerful that became synonymous of science itself. Empirically, we entered the “open lab” through a netnography that led us to understand that the epistemic culture being engendered by its practitioners is based on a “matter of proof”.
Source : Éditeur (via OpenEdition Journals)
Article en ligne http://rfsic.revues.org/3186