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Titre L'ingénierie écologique face aux territoires : enjeux et représentations sociales d'une innovation dans le domaine du traitement de l'eau
Auteur Marion Amalric, Claudia Cirelli
Mir@bel Revue Géocarrefour
Numéro volume 91, no 3, 2017
Rubrique / Thématique
articles
Résumé La technique de traitement de l'eau par phyto-remédiation se développe actuellement en France et soulève certaines controverses à propos de la dimension « spatiale » de tels dispositifs d'ingénierie écologique mais aussi socio-territoriale : efficacité technique, réception sociale, adéquation avec les usages locaux, portage par les élus et les gestionnaires, appropriation par les habitants et les usagers. L'étude de ces dimensions montre que c'est la nature de l'insertion socio-territoriale de ces installations qui détermine leur succès technique, environnemental et politique. Grâce à une méthodologie qualitative basée sur des entretiens collectifs dans deux communes françaises, l'analyse identifie les représentations de l'environnement, de l'épuration et de la biodiversité en lien avec des zones humides artificielles utilisées pour traiter l'eau. Elle met ensuite en exergue l'opposition entre la volonté de verdissement de l'action locale et la sensibilité des habitants à l'innovation lorsqu'elle est « écologico-centrée ».
Source : Éditeur (via OpenEdition Journals)
Résumé anglais Wetlands are well known for their natural treatment function. Thus, “constructed wetlands” (CW) are designed to treat waste water at the outlet of treatment plants; they represent a developing technology in France. Nevertheless, these wetlands raise certain controversial issues related, first, to their spatial dimension and, second, to their social, economic and political dimensions such as their “ownership” and acceptability by inhabitants. In this paper, we consider two examples located in two districts in south and south-west of France, where focus groups were implemented to evaluate the social representations of constructed wetlands. These representations relate to nature, water and green areas. Two main issues are raised. The first concerns the “greening” of local action, and how stakeholders and those responsible for waste water treatment argue in favour of the biodiversity that a CW could produce. The second is linked with the inhabitants' social representations of CW: the evidence suggests the importance of the innovative aspect of the artificial wetlands, and the deep attachment of inhabitants to their every-day landscape (that might or might not be respected by the CW) rather than to the biodiversity argument.
Source : Éditeur (via OpenEdition Journals)
Article en ligne http://geocarrefour.revues.org/10103