Titre | Et les bâtards devinrent citoyens : La privatisation d'une condition d'infamie sous la Révolution française | |
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Auteur | Sylvie Steinberg | |
Revue | Genèses | |
Numéro | no 108, 2017/3 La reproduction nationale | |
Rubrique / Thématique | Dossier : La reproduction nationale |
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Page | 9-28 | |
Résumé |
Cet article examine les raisons pour lesquelles l'intégration des enfants naturels au corps social des citoyens a été considérée comme un acquis de la Révolution française, alors même que les dispositions octroyant des droits nouveaux aux enfants illégitimes (loi du 12 brumaire an II) ont été peu appliquées et même largement réduites après Thermidor. La thèse ici avancée est que cette réaction s'est accompagnée d'un processus de privatisation du droit des personnes qui a amené à considérer la citoyenneté comme une dignité indépendante des conditions de la naissance mais aussi à isoler dans une sphère purement privée les inégalités générées par le droit civil. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Résumé anglais |
This article examines why the inclusion of natural children in the social body of citizens was consi dered an achievement of the French Revolution, even though the measures granting new rights to illegitimate children (the Loi du 12 Brumaire An II) were rarely applied and were even significantly reduced following the fall of Robespierre on 9 Thermidor of the same year. The hypothesis forwarded here is that this reaction was accompanied by a process privatizing the rights of persons that resulted in citizenship being considered a dignity independent of the conditions of birth, and the inequalities produced by civil law being isolated to the purely private sphere. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Article en ligne | http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=GEN_108_0009 |