Titre | Les Mooc et leurs dérivés, ou l'imaginaire des technologies pédagogiques | |
---|---|---|
Auteur | Nicolas Oliveri, Paul Rasse | |
Revue | Hermès (Cognition, Communication, Politique) | |
Numéro | no 78, 2017/2 Les élèves, entre cahiers et claviers | |
Rubrique / Thématique | Partie 1 : Les logiques cachées et les attentes sociales visées |
|
Page | 110-117 | |
Résumé |
Historiquement, les technologies pédagogiques sont portées par des discours d'accompagnement technophiles, qui visent à asseoir leur légitimité et le caractère innovant de leurs fonctionnalités auprès des professionnels de l'enseignement et des publics apprenants. Les Mooc n'échappent pas à cette tendance, celle d'une hyper-valorisation de leurs potentialités, dont il convient pourtant de circonscrire les limites, en montrant dans une approche critique, quelle est leur spécificité, en quoi ils se distinguent des innovations pédago-technologiques antérieures. Enfin, les Mooc ont-ils quelques chances de tenir leurs promesses, peuvent-ils espérer survivre à l'engouement que leur confère actuellement la nouveauté, et vers quoi alors l'environnement technologique et social les amène-t-il à évoluer ? Car le véritable enjeu de la transmission des savoirs se situe en premier lieu dans la dimension humaine et complexe de la communication. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
|
Résumé anglais |
In the past, educational technologies have been promoted by an accompanying technophile discourse aiming to persuade teachers and learners alike of their legitimacy and the innovating character of their particular features. MOOCs are a good example of hyper-promoted potential, yet they have limitations that are identified here through a critical approach, which also shows why they are specific and how they are distinct from previous techno-educational innovations. Finally, will MOOCs live up to their promise, can we expect them to survive once the enthusiasm of novelty wears off and which way will their technological and social context take them in the future ? Because the real point at issue in the transfer of knowledge lies in the complexity of human communication. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
|
Article en ligne | http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=HERM_078_0110 |