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Titre Genesis of Psychoanalysis and Feminism/Genèse de Psychanalyse et féminisme
Auteur Juliet Mitchell, Catherine Nesci
Mir@bel Revue L'Homme et la société
Numéro no 203-204, octobre 2017 Corps sexué, corps genré : une géopolitique
Rubrique / Thématique
Corps sexué, corps genré : une géopolitique
Page 33-38
Résumé Juliet Mitchell décrit la genèse de son livre de 1974, Psychanalyse et féminisme. Elle rappelle sa relation avec le mouvement parisien « Psychanalyse et Politique », mais insiste sur le fait qu'elle avait déjà écrit son livre avant de les rencontrer. Elle explique que contrairement à PsychéPo, elle a adopté le travail de Lacan pour entrer dans la vision patriarcale qu'exposaient les théories de Freud. Mitchell dit que sa motivation pour explorer la psychanalyse, c'était sa fascination pour la position anti-freudienne enragée des premières féministes américaines de la fin des années 1960. Elle a découvert que pour saisir quelque chose de l'oppression des femmes, Freud, glosé par Lacan, était bien plus révolutionnaire que les penseurs radicaux plus tardifs. Mitchell explique qu'elle a trouvé dans le travail de Freud ce qu'elle cherchait : une façon de penser la question de l'oppression des femmes.
Source : Éditeur (via Cairn.info)
Résumé anglais Juliet Mitchell describes the genesis of her 1974 book, Psychoanalysis and Feminism. She recalls her relationship with Paris-based movement “Psychanalyse et Politique”, but insists that she had already written her book when they met. She explains that opposite to PsychéPo, she embraced Lacan's work as a way into the patriarchalism exposed by Freud's theories. Her motivation to explore psychoanalysis was her fascination with the rabid anti-Freud stance of the first American feminists in the second half of the nineteen sixties. Mitchell found that for grasping something of the oppression of women, Freud, glossed by Lacan, was far more revolutionary than later radical thinkers. Mitchell explains that she found in Freud's works what she was looking for – some way we could think about the question of the oppression of women.
Source : Éditeur (via Cairn.info)