Titre | Ceux qui partent et ceux qui restent | |
---|---|---|
Auteur | Laurence Fontaine | |
Revue | Actes de la recherche en sciences sociales | |
Numéro | vol. 105, no. 1, 1994 Stratégies de reproduction et transmission des pouvoirs | |
Page | 29-36 | |
Résumé |
Ceux qui partent et ceux qui restent Les pratiques successorales dans l'Oisans L'analyse de la transmission des ressources dans les Alpes occidentales aux XVIIe et XVIIIe siècles conduite à partir des dispositions effectives que les familles prennent pour transmettre leur patrimoine montre qu'elles sont parties d'une stratégie globale sans cesse réajustée en fonction du déroulement du cycle familial, du röle de la parenté, et des autres groupes familiaux. Dans ce contexte, l'article propose de repenser la typologie des grands systèmes de dévolution des biens - qui sont tous présents au village - non comme une typologie géographique mais comme une typologie « temporelle ». L'article montre ensuite que la parenté est un bien social inégalement réparti et que sa présence, ou son absence, modifie la manière dont les familles assoient leur reproduction sociale. Enfin, l'article cherche à voir comment les biens transmis s'inscrivent dans les différents marchés et comment les familles jouent de cette connaissance, tentent d'organiser le hasard et de s'adapter aux évolutions économiques qu'elles perçoivent. Source : Éditeur (via Persée) |
|
Résumé anglais |
Those who depart and those who remain Successoral practices in the Oisans The analysis of the transmission of wealth in the Western Alps in the 17th and 18th centuries, using actual arrangements made by families for transmitting their estate, shows that they began with a global strategy which was then continually readapted to fit the individual family cycle, the role of kinship and that of other family groups. In this context, the author sets out to rethink the typology of the major systems of property transmission - all of which are present in the village -as not a geographical but a "temporal" typology. The author then goes on to show that kin are an unequally shared social good and that the presence or absence of relatives alters the bases on which families found their social reproduction. Lastly, the author seeks to discover how the goods transmitted fit into the different markets and how families used this knowledge, attempted to organize chance and adapted to the economic changes they perceived. Source : Éditeur (via Persée) |
|
Article en ligne | http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/arss_0335-5322_1994_num_105_1_3121 |