Titre | What (ever) works. Les organisations internationales et les usages de « bonnes pratiques » dans l'enseignement supérieur | |
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Auteur | Dorota Dakowska | |
Revue | Critique internationale | |
Numéro | no 77, octobre-décembre 2017 | |
Rubrique / Thématique | Varia |
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Page | 81-102 | |
Résumé |
Cette analyse porte sur la manière dont les organisations internationales actives statutairement, ou réputées compétentes, dans le domaine de l'éducation construisent et diffusent leurs recommandations dans le secteur de l'enseignement supérieur. Ces recommandations sont diversifiées – valorisation de « compétences », « assurance qualité », promotion de l'« employabilité » des diplômés – et passent souvent par la mise en avant de « bonnes pratiques » interrogées ici, de manière critique, comme une notion paradoxale. En effet, l'éducation faisant formellement partie des prérogatives nationales, les recommandations des organisations internationales ne peuvent être, en principe, que facultatives et non contraignantes. Pourtant, dans certaines conditions, elles génèrent des mécanismes qui leur confèrent un caractère astreignant. À l'usage, le recours aux « bonnes pratiques » se révèle être un dispositif fourre-tout mobilisé par les organisations internationales à des fins d'autolégitimation pour mieux affirmer leur autorité sur un domaine dans lequel leur pouvoir est juridiquement limité. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Résumé anglais |
What (ever) Works. International Organizations and the Use of “Best Practices” in Higher Education The present article examines the manner in which international organizations that are statutorily active or reputed to be competent in the educational domain construct and disseminate their recommendations in the sector of higher education. These recommendations are diverse. In addition to emphasizing “skills” and “quality assurance” and promoting graduate “employability”, they often underscore “best practices”, which this article critically examines as a paradoxical notion. Since education is among a nation's formal prerogatives, in principle the recommendations of international organizations are optional, not obligatory. In certain conditions, however, they generate mechanisms that render them compulsory. In practice, recourse to “best practices” reveals itself to be a catchall dispositif mobilized by international organizations for purposes of self-legitimization in order to better assert their authority over a domain in which their power is legally restricted. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Article en ligne | http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=CRII_077_0081 |