Titre | Formaliser ou sécuriser les droits locaux sur la terre ? : Leçons de l'expérience dans la vallée du Sénégal | |
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Auteur | Patrick d'Aquino, Seydou Camara, Sidy mohamed Seck | |
Revue | Etudes rurales | |
Numéro | no 199, 2017/1 Comptes rendus | |
Page | 129-148 | |
Résumé |
La notion de droits fonciers recouvre des réalités bien différentes selon l'interlocuteur et le contexte, en particulier dans les situations au Sud marquées par une appréhension du foncier bien différente des conceptions occidentales. Cet article montre qu'il ne peut y avoir de traduction objective de ces droits et que, selon la facette (anthropologique, économique et environnementale) que l'on privilégie, la nature des droits qui seront reconnus diffèrera. La démonstration s'appuie sur les mécanismes de formalisation de droits mis en œuvre dans la partie sénégalaise de la vallée du Sénégal durant les deux dernières décennies. Elle y argumente que l'option pour la reconnaissance des formes locales de régulation (cf. la facette anthropologique) plutôt que des droits conduit à envisager de nouvelles formes de gouvernance des ressources naturelles qui ne soit pas basée sur une relation personnalisée d'appropriation, mais plutôt sur une responsabilisation accrue de la société sur la préservation à long terme de son environnement. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Résumé anglais |
The notion of land rights means very different things depending on who is speaking and the context, particularly in situations in the Global South where the under standing of land can be very different than in the West. This article shows that an objective translation of these rights is not possible and that, depending on the chosen angle of approach (anthropological, economic or environmental), the nature of such rights is recognized differently. The example presented is based on the tools implemented to formalize land rights over the last two decades in the Senegalese part of the Senegal Valley. It argues that opting to recognize local forms of regulation (i.e., an anthropological approach) rather than rights leads to envisaging new types of governance for natural resources that are not based on a personalized relationship of appropriation but rather on raising awareness within society regarding the long-term protection of the environment. Source : Éditeur (via Cairn.info) |