Titre | « La liberté coûte un ticket de métro... » Transports et circulations dans le Berlin de la Guerre froide (1949-1989) | |
---|---|---|
Auteur | Jean-Paul Burdy | |
Revue | Histoire urbaine | |
Numéro | no 11, décembre 2004 Pour une juste place des transports dans l'histoire urbaine | |
Rubrique / Thématique | Pour une juste place des transports dans l'histoire urbaine |
|
Page | 81-108 | |
Résumé |
Après « l'âge d'or» des transports urbains berlinois pendant la République de
Weimar, la Seconde guerre laisse les réseaux en ruine. Dans la ville divisée entre
zones occidentales et zone soviétique, les mobilités évoluent de manière différenciée à l'Ouest (déclin du tramway, progrès de l'automobile) et à l'Est (priorité
confirmée aux transports collectifs). Dès 1949, les transports urbains sont un des
enjeux méconnus de la guerre froide au quotidien: dénomination des stations ;
gestion du S-Bahn dans toute l'agglomération par Berlin-Est ; fuites des Allemands
de l'Est vers l'Ouest ; grèves politiques. La construction du Mur en 1961 brise
toutes les lignes ; le métro de l'Ouest traverse désormais les «stations-fantômes »
de Berlin-Est. La réunification de la ville après la chute du Mur a permis de
reconnecter les lignes, mais les habitudes de mobilité des usagers gardent la
trace d'une division de plusieurs décennies. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
|
Résumé anglais |
« Urban transportation and mobility in Berlin during the Cold War »
The Weimar Republic was the «Golden Age» of the urban transport networks of
Berlin. These networks are crushed by the war. In the divided former capital, the
evolution of the mobilities are different in West-Berlin (tramways disappear in
1967, private cars are in growing number) and in East-Berlin (priority is there
given to public transports). From 1949, urban transports are one of the unknown
parts of the actual cold war in daily life: in naming the stations; by the management of all S-Bahn lines by East-Berlin; with the refugees fleeing East-Germany;
with political strikes. The building of the Wall in 1961 breaks all the lines. Some of
them run through «ghost stations» under East-Berlin. In the reunited town after
the fall of the Wall, the networks have been reconnected. But the former daily
habits of the commuting Berliners remain: urban mobility keeps the memory of a
nearly four decades division. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
|
Article en ligne | http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=RHU_011_0081 |