Titre | Le pouvoir de l'écriture : Les chancelleries urbaines et la formation des États territoriaux en Italie (XIVe-XVe siècles) | |
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Auteur | Isabella Lazzarini, Paula Salnot | |
Revue | Histoire urbaine | |
Numéro | no 35, décembre 2012 Les mots de l'identité urbaine à la fin du Moyen Âge | |
Rubrique / Thématique | Dossier |
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Page | 31-49 | |
Résumé |
L'intérêt envers les écrits publics médiévaux, considérés non plus comme de seuls vecteurs de données mais comme des actions performatives et des champs discursifs, a surgi en Italie il y a quelques décennies, se focalisant notamment sur la « révolution écrite » et la relation forte et substantielle entre le gouvernement et l'écrit pendant la période communale. Ces dernières années, les écrits publics de l'Italie du bas Moyen Âge et du début de l'ère moderne ont également attiré l'attention des universitaires et des chercheurs. Dans l'Italie du bas Moyen Âge, un large éventail de phénomènes – la production, la préservation, la dispersion des écrits, mais aussi les schémas de diffusion et les relations structurelles entre l'écriture et la définition des structures de pouvoir, entre la mémoire écrite et l'identité politique – était profondément conditionné par la dynamique existante entre la croissance de régimes territoriaux changeants et la ville, avec sa tradition publique, rhétorique et juridique lourde et si particulière. Cet article se concentrera sur certains éléments essentiels de ce croisement complexe, en ce qui concerne la production et la préservation d'écrits publics d'origine urbaine, et la dynamique entre la ville, la chancellerie et l'État territorial au cours de la formation de régimes politiques plus vastes et mieux définis dans l'Italie du XIVe et du XVe siècle. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Résumé anglais |
The Power of Writing : Urban Chanceries and the Formation of Territorial States in Italy (14TH-15TH centuries)Interest in Medieval public writings, no longer viewed merely as sources of information but also as performative actions and discourse fields, came to the fore in Italy a few decades ago, with a focus notably on the ‘‘written revolution'' and the strong and substantial relationship between the government and writing during the communal period. In the past few years, Italian public writings from the late Middle Ages and early modern period have also drawn attention from academics and researchers. In Italy in the late Middle Ages, a wide range of phenomena – the production, preservation and scattering of writings, but also patterns in the diffusion of writings, and structural relationships between writing and the definition of power structures, between written memory and political identity – were deeply conditioned by the existing dynamics between the growth of changing territorial regimes and the city, with its very particular and weighty public, rhetorical and legal traditions. This article will focus on a few essential elements of this complex combination, with regard to the production and preservation of urban public writings, and the dynamics between the city, the chancery and the territorial state during the formation of larger and better-defined political regimes in Italy in the 14th and 15th centuries. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Article en ligne | http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=RHU_035_0031 |