Titre | Aux origines du BERU : Un bureau d'études pour une ville plus « humaine », 1957-1977 | |
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Auteur | Maryvonne Prévot | |
Revue | Histoire urbaine | |
Numéro | no 48, avril 2017 « Humaniser » la ville | |
Rubrique / Thématique | Dossier |
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Page | 77-93 | |
Résumé |
Fondée sur la découverte puis l'exploitation de fonds d'archives publics et privés
inédits, cette contribution éclaire d'abord les conditions de création du très
influent Bureau d'études et de réalisations urbaines (BERU) à la fin des années
cinquante, ses solides parrainages et leur signification, les trajectoires militantes et
professionnelles de ses premières recrues et les mobilisations des réseaux, anglo-saxons compris, de Max Stern, son fondateur. Elle s'emploie ensuite à décrypter
les influences intellectuelles et méthodologiques à l'œuvre au sein du BERU à ses
débuts, à la croisée du planisme et de l'“human engeneering”. Enfin, si l'objet
social du BERU fut bien de concourir, par des missions de conseil, d'études et
d'assistance technique à la résolution des problèmes posés par la conception et la
réalisation d'opérations d'urbanisme et d'aménagement d'envergure, c'est d'abord
la question de l'habitat qui préoccupa ses créateurs. La volonté du BERU -
partagée notamment par les jeunes architectes de l'Atelier de Montrouge (ATM)
- de donner une dimension subjective et plus humaine à l'architecture et à l'urbanisme va trouver à s'exprimer dès ses premiers contrats de rénovation des centres-villes en Basse-Seine, où le « cœur de ville » est envisagé comme l'interface privilégiée entre l'individu et la communauté. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Résumé anglais |
This paper is based on the discovery and use of an unpublished collection of archives from the public and private sectors. Firstly, it sheds light on the conditions surrounding the creation of the very influential BERU (Bureau d'études et de réalisations urbaines, Urban Design and Development Office) in the late 1950s, including its powerful sponsors and their meaning, the trajectories (in terms of activism and careers) of its early recruits, and its founder Max Stern's use of his networks, including in the Anglo-Saxon countries. The paper then endeavours to decipher the intellectual and methodological influences at work within the BERU in its beginnings, at the crossroads of central planning and “human engineering”. Lastly, while the BERU's purpose was indeed to provide consulting, research and technical assistance in order to help resolve problems raised by the design and development of large-scale urbanism projects, its creators were first concerned about housing-related issues. The BERU's desire (notably shared by the young architects of Atelier de Montrouge, ATM) to give a subjective, more human dimension to architecture and urbanism would find expression in its earliest contracts to renovate city centres in the Lower Seine region, with the “heart of the city” being viewed as the favoured interface between the individual and the community. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Article en ligne | http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=RHU_048_0077 |