Titre | Edward Hopper comme contempteur de la ville : un malentendu ? | |
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Auteur | Joëlle Salomon Cavin | |
Revue | Environnement Urbain | |
Numéro | volume 8-2014 Les arts : révéler, critiquer et transformer les rapports entre individus, environnement et ville | |
Résumé |
Dans cet article, je cherche à comprendre ce qui permet de qualifier un artiste, décrypté à travers ses œuvres plastiques voire ses écrits, comme hostile à la ville. L'héritage transcendantaliste, le contexte urbain délétère et finalement le contenu même des œuvres semblent désigner Edward Hopper comme contempteur de l'urbain. Cependant, la similitude des scènes urbaines et rurales remet en cause cette analyse. L'ambivalence de l'œuvre, surtout en l'absence d'explications de l'artiste, à l'instar de nombreux textes identifiés comme anti-urbains, montre les limites de ce type d''interprétation. Ce n'est finalement pas l'œuvre elle-même mais la façon dont elle est citée qui la rende anti-urbaine. Source : Éditeur (via OpenEdition Journals) |
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Résumé anglais |
In this paper, I try to understand what can allow to identify an author, decrypted through his pictorial works or his writings, as anti-urban. The transcendentalist inheritance, the deleterious urban context and finally the actual content of the paintings seem to designate Edward Hopper as hostile to the city. However, the similarity of urban and rural scenes questions this analysis. The ambivalence of the work, especially in the absence of any explanation from the artist, like many texts identified as anti-urban, shows the limits of this type of interpretation. This is eventually not the work itself but its contemporary quote that makes it anti-urban. Source : Éditeur (via OpenEdition Journals) |
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Article en ligne | http://eue.revues.org/256 |