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Titre Les gouvernements de la Concertación1 : progression et régression du développement économique au Chili (1990-2009)
Auteur Ricardo Ffrench-Davis
Mir@bel Revue Cahiers des Amériques Latines
Numéro no 85, 2017 Le développement : vicissitudes d'une idée structurante
Rubrique / Thématique
Études
Page 127-147
Résumé Nous étudions les politiques économiques et leurs effets sous les quatre gouvernements de la Concertación (1990-2009), période au cours de laquelle la croissance a de loin dépassé celle enregistrée pendant la dictature (elle était, au cours de ces vingt années, de 5,1 %, avec une réduction des inégalités, contre 2,9 % et un creusement des inégalités entre 1974 et 1989).Dans les premières années (1990-1998), les réformes du travail et des politiques fiscales et économiques (qui incluaient une régulation contracyclique efficace du compte de capital et du taux de change) ont contribué à élever la croissance annuelle à 7,1 % tout en réduisant les inégalités. Cependant, cette progression a connu une chute vertigineuse en passant à 3,4 % (1999-2009), en raison, principalement, d'un recul notable des politiques macroéconomiques (comprenant la libéralisation du taux de change et du compte de capital) et de l'absence de nouvelles réformes structurelles et de politiques de développement productif, de plus en plus nécessaires au cours du processus de développement.
Source : Éditeur (via OpenEdition Journals)
Résumé anglais Economic policies and outcomes are examined covering the four Concertación governments in 1990-2009. It is shown that in these two decades, GDP growth was notably higher (averaging 5.1% annually) than under the dictatorship (2.9%).In the first years of return to democracy (1990-98), labor and tax reforms and in macroeconomic policies (including managing the exchange rate and effective regulation of capital inflows) contributed to a fast 7.1% average GDP growth. However, the progress achieved in those first years, dropped sharply in following years (to 3.9% in 1999-2008). The main cause is identified as a fundamental change in macroeconomic policies (full liberalization of the capital account and of the exchange rate) and the persistent absence of productive development policies, increasingly relevant paripassu with progress along intermediate development stages.
Source : Éditeur (via OpenEdition Journals)
Article en ligne http://journals.openedition.org/cal/8301