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Titre Unravelling hieroglyphs : Urban traffic signs and the League of Nations
Auteur Frank Schipper
Mir@bel Revue Métropoles
Numéro no 6, 2009 Des mobilités urbaines à la ville mobile. Sur les traces des circulations urbaines
Rubrique / Thématique
Articles
Résumé Cet article porte sur les enjeux de signalisation routière pendant l'entre-deux-guerres. Il esquisse d'abord la relation souvent difficile entre l'automobile et la ville d'une part et la société en général. Il revient sur le rôle de la signalisation routière dont la mise en place a contribué à encadrer ces rapports. À la veille de la Première Guerre Mondiale, des milliers de panneaux décorent déjà les routes européennes. Depuis la guerre, la nouvelle Société des Nations réussit à s'accaparer les discussions sur la signalisation routière au début des années 1920, puis commence ses travaux sur la signalisation routière spécifiquement urbaine à partir de 1926. La Conférence Européenne sur le Trafic Routier en 1931 est le sommet de ce mouvement. Le système n'a pas changé fondamentalement depuis. A l'inverse des propositions des représentants urbains, la SdN n'est cependant pas devenue le coordinateur central des problèmes de signalisation routière. L'article conclut par nuancer la qualification des panneaux routiers comme des hiéroglyphes par le journaliste français Baudry de Saunier en 1931.
Source : Éditeur (via OpenEdition Journals)
Résumé anglais This article discusses road traffic signs in the Interwar years. The article first sketches the often difficult relationship between the car and the city and society at large. It proposes road signs were introduced in part to mitigate this antagonistic relation. On the eve of the First World War thousands of signs already adorned European roads. After the war the new League of Nations managed to seize discussions on road signs in the early 1920s, and started to work on specifically urban road signs from 1926 onwards. The European Conference on Road Traffic in 1931 formed the apex of this development. The system has not fundamentally changed since. Contrary to the proposal of urban representatives, the League did not, however, become the supreme arbiter of traffic signs. The article concludes by nuancing a 1931 qualification of traffic signs as ‘hieroglyphs' by the French journalist Baudry de Saunier.
Source : Éditeur (via OpenEdition Journals)
Article en ligne http://journals.openedition.org/metropoles/4062