Titre | Is street art institutionalizable? Challenges to an alternative urban policy in Lisbon | |
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Auteur | Pedro Costa, Ricardo Lopes | |
Revue | Métropoles | |
Numéro | no 17, 2015 Politiques urbaines alternatives (2) | |
Rubrique / Thématique | Dossier |
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Résumé |
Depuis quelques années, la municipalité de Lisbonne a mis en place une politique de gestion des graffitis et de l'art de rue qui combat et contrôle drastiquement ce type de pratiques dans le centre-ville, tout en facilitant et institutionnalisant ces mêmes pratiques dans d'autres secteurs de la ville. En dépit de critiques quant à son caractère hybride et protéiforme, cette politique peut être considérée comme une politique alternative de développement urbain. En effet, elle se caractérise par une approche avant tout bottom-up qui cible les communautés locales et en particulier un segment marginalisé de la société urbaine. Elle cherche également à établir des régulations sociopolitiques (et culturelles) pour limiter les effets du développement inégal dans la ville. L'objectif de cet article est d'analyser les effets de l'intervention publique et de comprendre les contradictions de la production de politiques publiques dans ce domaine. Il cherche plus précisément à revenir sur les processus d'institutionnalisation du graffiti, ainsi que sur l'influence des politiques urbaines sur l'expression artistique. Source : Éditeur (via OpenEdition Journals) |
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Résumé anglais |
Lisbon City Council, in recent years, has promoted a new policy towards graffiti and street art. Not only has it fought to actively control these artistic practices in some central neighborhoods, but it has also, conversely, facilitated and institutionalized its practice in other specific areas of the city. In spite of its multifaceted and inorganic nature, combining a controversial set of public actions conducted by different City Council departments, this policy can be looked upon as an alternative urban development policy. It is characterized by a bottom-up approach to urban problems, which targets local communities, and more significantly, specifically a non-mainstream segment of urban society. In addition, it seeks to establish socio-political (and cultural) regulations in order to limit uneven urban development. The overall aim of this paper is to analyze the implications of this course of action and the challenges it brings forth to the design of public policies in this field. More specifically, it seeks to understand the changes that have come about by this process of “institutionalization” of graffiti, i.e. the immediate socio-economic and cultural impacts on the city, and the effect it has had on artistic expression. Source : Éditeur (via OpenEdition Journals) |
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Article en ligne | http://journals.openedition.org/metropoles/5157 |