Titre | « Celles qu'on n'entend pas sont plus douces » | |
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Auteur | James Kennaway | |
Revue | Terrain | |
Numéro | no 68, automne 2017 L'emprise des sons | |
Page | 68-87 | |
Résumé |
L'historiographie s'est intéressée jusqu'ici aux hallucinations musicales en lien avec les débuts de la médecine moderne, si bien que le xixe siècle a été considéré comme une période charnière marquant une rupture : les conceptions mystiques auraient été supplantées par une approche scientifique attribuant aux hallucinations le statut de symptômes. Mais la réalité est plus complexe, et cet article montre de quelle façon les différents discours – religieux, semi-scientifiques, romantiques et médicaux – ont permis le maintien de conceptions ambiguës et positives du phénomène. Source : Éditeur (via OpenEdition Journals) |
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Résumé anglais |
“Those Unheard are Sweeter”Musical Hallucinations in Nineteenth-Century Medicine and CultureThe historiography of musical hallucinations has hitherto focused on the origins of modern medical investigations of the subject. This has led to a view of the nineteenth century as a break in continuity in which ambivalent mystical conceptions were replaced by scientific perspectives of them as a symptom. This paper looks at the complex attitudes towards the phenomenon in the period, showing how religious, semi-scientific, romantic and medical debates allowed scope for continuing ambiguous and positive views. Source : Éditeur (via OpenEdition Journals) |
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Article en ligne | http://journals.openedition.org/terrain/16298 |